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L’heure fatidique de l’élection présidentielle approche

Soyons vigilants !

Le principe démocratique doit s’imposer comme seul critère et apanage pour un changement pacifique qui reflète les attentes et les aspirations de la majorité écrasante du peuple algérien.

Le rendez-vous majeur de l’élection présidentielle est à nos portes, l’enjeu est crucial, le tournant est décisif, voire historique même. Il y va de la pérennité de l’Etat national et de la patrie dans son expression historique du terme et au-delà de la connotation politique, idéologique et autre.
Les Algériens et les Algériennes sont au rendez-vous avec leur destin, un destin que personne ne pourrait leur dicter, c’est une question de démarcation et de positionnement à l’égard de l’intérêt national et l’appartenance à la nation comme émanation et prolongement de la souveraineté et de l’unité nationales à la fois. Bref, l’appel de la patrie et les sacrifices consentis pour que l’Etat national puisse se perpétuer incitent l’ensemble des patriotes à ne pas confondre étroitesse politicienne et enjeu qui détermine l’existence de l’Etat et de sa sauvegarde quoi qu’il advienne.
La situation politique du pays est très délicate, le tournant est décisif, le citoyen est appelé à cohabiter avec une vigilance et une prudence des plus extrêmes pour parer à toutes les attitudes sournoises qui se dissimulent derrière des notions fumeuses et tendancieuses de certaines forces occultes aux agendas nuisibles et perfides à l’encontre de la stabilité de l’Etat et de sa souveraineté chèrement acquise.
Le principe démocratique doit s’imposer comme seul critère et apanage pour un changement pacifique qui reflète les attentes et les aspirations de la majorité écrasante du peuple algérien.
L’enjeu d’aujourd’hui est celui de mettre de côté une tactique qui se présente comme une ultime délivrance du peuple et de son Etat, et se positionner du côté d’une stratégie qui détermine le socle dudit Etat, de sa continuité au-delà de ce qu’il rencontre comme atermoiements et difficultés. Le socle vaut mieux qu’une forme aux visées destructrices de l’édifice institutionnel de l’Etat national.
Le risque est grand dans la mesure où certains veulent prévaloir des approches qui versent dans une optique obéissant à des calculs qui sont déterminés par une géostratégie qui leur échappe bel et bien. D’où la vigilance et la prudence par rapport à la situation qui prévaut. Le pacifisme des Algériens et des Algériennes même quand il s’agit des situations les plus critiques. Le vote du 12 décembre constitue une des situations que beaucoup d’Algériens et d’Algériennes n’arrivent pas à être unanimes autour de lui, c’est une situation qui coïncide avec une conjoncture particulière où les Algériens ont délogé la bande au pouvoir avec une mobilisation et un élan historique incomparable depuis l’indépendance de l’Algérie.
Le changement est une aspiration légitime qui doit être encouragée et soutenue, mais le changement ne doit pas être confondu avec le chaos et suivre les chants des sirènes de certaines puissances qui veulent que les Algériens basculent dans l’anarchie qui sera une manière et une occasion idoine pour affaiblir, voire déstabiliser et détruire l’Etat national qui reste le seul garant d’une entité nationale et de sa souveraineté.
Le suffrage est un élément en soi, mais il n’est pas une fin en soi, tout Algérien qui ne voit pas dans cette élection un moyen qui pourrait mener vers l’objectif escompté, à savoir le changement, il est dans son droit d’user de moyens pacifiques et dans le cadre des principes démocratiques pour dire non et rejeter de son propre choix cette élection. Mais la démocratie est une arme à double tranchant, on ne peut pas ne pas permettre par n’importe quel moyen le choix ou l’avis différent de s’exprimer librement et pacifiquement. Autrement on sera dans un paradoxe qui ne tiendra pas la route.
Certes, le contexte n’est pas facile, il nécessite une appréciation des enjeux avec un sens très élevé de responsabilité et de vigilance. Mais cela n’empêche qu’il faut déterminer les priorités, surtout que la situation du pays est très difficile et elle fait face à de véritables menaces de dislocation, ce sont des menaces et des risques avérés, ce ne sont pas des fantasmes ou une vue de l’esprit. Le bon sens dicte que tout le monde doit favoriser l’apaisement et le pacifisme pour fermer la porte aux démons de l’étranger qui attendent le pays aux aguets pour sauter sur l’occasion pour la moindre erreur.
La vigilance est plus que jamais exigée, l’attachement aux valeurs de la démocratie et de la différence doit s’exprimer durant et lors des situations pareilles. L’essentiel est que l’Etat doit être le ciment qui consolide notre appartenance à la patrie et au serment de nos martyrs.

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