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Journée nationale de la presse

Tebboune insiste sur la transition numérique

Le président cite «des mercenaires et des traîtres» qui transforment des sites électroniques en «terreau fertile pour mener les campagnes acharnées» contre l'Algérie.

Dans un très long message adressé aux professionnels de la presse à l'occasion de leur Journée nationale, le président de la République a tenu, au-delà des félicitations et la reconnaissance qu'il a exprimées aux membres de la corporation, à réitérer le soutien de l'Etat à la liberté de la presse. Commençant par remémorer «avec déférence et reconnaissance, le combat des journalistes de l'ancienne génération qui contribuèrent (...) à la lutte contre les forces d'occupation», le président soutient que «le journaliste algérien a toujours fait preuve de loyauté à sa patrie, notamment durant les périodes difficiles, où les hommes et les femmes de la profession ont payé de leur vie le prix de la souveraineté du pays».
Le professionnalisme des journalistes «quant à l'accompagnement du processus de préparation du référendum sur la révision constitutionnelle», a également été salué par le président Tebboune qui ne manquera pas l'occasion de renouveler son appel au peuple pour plébisciter «ce document novembriste qui constituera un jalon fondamental dans l'édification de l'Algérie nouvelle». Il ne manquera pas également de citer les droits garantis aux médias dans la nouvelle Constitution dont celui de «la création de sites et de journaux électroniques, en consécration de la liberté de la presse avec tout ce qu'elle comporte comme liberté d'expression, de créativité et de droit d'accès aux sources d'information et de protection de l'indépendance du journaliste et du secret professionnel».
Le président cite aussi la non-soumission du délit de presse aux sanctions privatives de liberté et la non-suspension d'une activité journalistique, quels que soient les moyens de sa diffusion ou publication sans décision de justice. Mais cet engagement à garantir la liberté de la presse et d'expression doit se faire, impérativement, «dans le cadre des lois en vigueur et des garde-fous éthiques auxquels doit se conformer, instinctivement, le journaliste dans l'accomplissement de sa mission médiatique».
Ce rappel à l'ordre du président à l'égard de la presse ne réduit nullement son «professionnalisme», puisque de l'avis même du chef de l'Etat, les médias nationaux peuvent aisément «s'ériger en donneur de leçons» pour le compte de médias étrangers «qui prétendent le leadership en termes de liberté de la presse» mais qui en faisant dans la fake news, affirme encore le chef de l'Etat, participent aux «règlements de comptes conspirés par des lobbies hostiles à l'Algérie». Très remonté contre les médias qui s'attaquent à l'Algérie, le président va parler aussi de «mercenaires et des traîtres (qui) transforment des sites électroniques en terreau fertile pour la diffusion de tels discours et de toutes les campagnes acharnées visant à semer la discorde et à saper le moral des citoyens. Dieu merci, de vaillants hommes s'y sont opposés férocement au sein de ces mêmes sites et ont contré tous les plans diaboliques ourdis contre notre pays». Il s'agit là de vaines tentatives car, «le train du changement radical (...) ne sera, en aucun cas, stoppé par les ennemis de l'Algérie, ni par les complots ourdis contre notre pays, encore moins par ceux que les décisions souveraines de l'Algérie et ses choix stratégiques dérangent, qu'il s'agisse d'affaires nationales ou internationales, je cite en particulier nos positions fermes et nos initiatives sages concernant la région du voisinage africain». Revenant à la Journée nationale de la presse, Abdelmadjid Tebboune explique le choix du thème «le Numérique... une passerelle pour l'édification de l'Algérie nouvelle», comme sujet de concurrence sur le Prix du président de la République du journaliste professionnel. Il insistera sur le fait que la numérisation «n'est pas qu'un simple choix, mais une exigence de note ère, voire un défi». Et à ce propos, le chef de l'Etat évoquera la nécessité, voire l'urgence «d'engager une réflexion participative et positive en vue de créer des mécanismes à même de codifier et d'encadrer les nouveaux outils de travail dans le monde de la presse, basés sur le numérique et les médias électroniques».

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