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Carnet de campagne / Après un premier jour « mouvementé »

Tebboune sur le terrain

Le candidat indépendant à l’élection du 12 décembre prochain a animé, hier en fin de journée, un meeting à Adrar après un passage dans la matinale de la Radio nationale Chaîne 3.

C’est parti pour Tebboune ! Après avoir « calé » le premier jour en changeant de directeur de campagne et en s’ « éclipsant » durant ce coup de starter, il rejoint, enfin, le terrain. Ainsi, il s’est rendu à la wilaya d’Adrar où il a animé, en fin d’après-midi, son premier meeting.
Le candidat indépendant à l’élection du 12 décembre prochain y a exposé son programme aux habitants de la région, après avoir eu droit à la traditionnelle visite des zaouïas. De la « baraka » pour oublier le début cauchemardesque… Néanmoins, l’ex-Premier ministre ne compte pas que sur la force divine pour accéder à la magistrature suprême. Dès la matinée d’hier, il s’est repris en étant L’invité de la rédaction de la Radio nationale Chaîne 3, une des émissions les plus écoutées dans le pays. D’emblée, Tebboune promet de répondre aux exigences du Hirak qui n’ont pas encore été satisfaites. Il précise, néanmoins, que cela « se fera sur les bases constitutionnelles et juridiques ». En parlant justement de la Constitution, Tebboune assure qu’il ne s’est jamais engagé à la réviser de façon profonde. « Pour ceux qui ont été élus, les circonstances risquent de déboucher sur une nouvelle Constitution et une nouvelle loi électorale, mais sur la base d’une élection », a-t-il soutenu avant de préciser que sous sa présidence toutes les grandes décisions du pays seront prises par les Algériens via les urnes. Dans ce sens, il évoque l’épineuse question du FLN et son avenir politique.
Faut-il le mettre au musée ? « Autant que pour ce qui concerne les autres partis, nul n’a le droit de dissoudre celui-ci, c’est aux citoyens de le décider par le biais des urnes », a-t-il répliqué non sans avouer qu’il y avait une cassure entre les Algériens et la classe politique. « Les partis politiques ne sont pas arrivés à encadrer la population, compte tenu, de leurs programmes. Résultat: quand la rue veut s’exprimer, elle le fait toute seule », a-t-il souligné rappelant, au passage, le conflit générationnel entre les jeunes Algériens et ceux qui les dirigeaient  « L’Algérie de 2019 n’est pas celle de 1988, nous devons nous y adapter », soutient-il avant de reconnaître que par le passé « les centres de décision n’étaient pas suffisamment ouverts aux jeunes compétences ». Tebboune s’engage, en cas d’élection, à changer cela en leur ouvrant les postes de responsabilité. Mieux encore, il promet d’institutionnaliser cette ouverture sur la base de la parité. C’est-à-dire que les jeunes seront aux mêmes nombres que leurs aînés dans les postes décisionnels. « Cela se fera sur la base des compétences », a-t-il précisé. Enfin, Tebboune a tenu à conclure par son engagement à poursuivre la lutte contre la corruption qui a gangrené la société à tous les niveaux. « Nous allons séparer la politique de l’argent et chasser les prédateurs », a-t-il conclu.

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