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Levée de l’imunité parlementaire

Tliba bientôt devant la justice

Le dossier Tliba est fin prêt et l’oligarque de Annaba devra sûrement être entendu dans le cadre de plusieurs malversations financières.

Le temps de l’impunité est révolu. L’épuration a gagné le Parlement et les demandes de levée d’immunité pour des élus s’intensifient. Mais jamais une annonce de levée d’immunité n’a eu autant d’effet sur l’opinion publique que celle introduite, hier, par le ministre de la Justice pour le député du FLN et ancien vice-président de l’Assemblée populaire nationale, Baha Eddine Tliba. La non-convocation de ce dernier malgré la pression de la rue qui, dès le début du mouvement du 22 février dernier, a placé son nom en bonne position sur la liste des oligarques et «responsables» dont la «tête doit tomber», a ouvert la porte à beaucoup de rumeurs. Mais la justice n’exerce pas sous la pression. Les hommes de loi travaillent minutieusement à constituer des preuves prouvant l’implication avérée des personnes qu’elles convoquent. Et la demande aujourd’hui de levée d’immunité pour Baha Eddine Tliba rejette d’un revers de la main tous les racontars sur une supposée protection du député par une quelconque partie. Baha Eddine Tliba a disparu des radars depuis qu’il s’est fait huer, en avril dernier, à l’entrée du Palais de la culture de Annaba où il devait prendre part à une cérémonie organisée à l’occasion de la journée du savoir. Mais voilà qu’il est enfin rattrapé par la justice, seule à même de faire toute la lumière sur les agissements et les dépassements de cet élu, longtemps dénoncés par les citoyens sur les réseaux sociaux. Le dossier Tliba est fin prêt et l’oligarque de Annaba devra sûrement être entendu dans le cadre de plusieurs malversations financières. Son nom aurait été cité dans plusieurs dossiers impliquant des personnalités politiques et hommes d’affaires traduits en justice au niveau de la cour d’Alger ou la Cour suprême. Il aurait été cité, entre autres, dans le dossier du Sheraton de Annaba géré par la SIH que dirigeait Hamid Melzi, emprisonné à El-Harrach avec toute sa famille. Son nom serait également apparu dans des affaires immobilières impliquant d’anciens ministres dont Boujema Talai, l’ancien ministre des Transports, élu FLN, dont le dossier a été transféré à la Cour suprême en mai dernier. 

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