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Tomber de rideau sur la campagne

«Hormis quelques déclarations de candidats qui sortent de l’ordinaire, et qui ont fait éphémèrement sensation, la campagne ne peut se targuer d’avoir abrité des événements forts.»

Enchevêtrée entre deux visions de sortie de crise diamétralement opposées, la campagne électorale qui a débuté le 17 novembre dans une atmosphère d’inquiétude et de tensions, et qui vit ses dernières heures dans une ambiance aux allures de grands shows télévisés, a mené les cinq candidats à la présidentielle, aux quatre coins du territoire national, sur un tapis d’engagements et de promesses tous azimuts. Embarqués avec les mêmes chances sur le même navire, il est sûr que certains candidats ont eu plus d’échos auprès des citoyens que d’autres. Dans ce sens, l’expérience de la pratique de la politique, a peser pour les candidats tels que Ali Benflis qui a su mener son discours et son programme à bon port, en captant avec un dialogue pétri d’arguments l’attention des citoyens. Pour sa part, Abdelmadjid Tebboune n’a pas eu trop de mal à se défaire du poids des défections dans son effectif, pour voguer sur le nuage des promesses. De son côté, le candidat Mihoubi s’est attelé à forger tout au long de la campagne, l’image de la force tranquille, tandis que Abdelaziz Belaïd a opté pour la constance du discours et l’appel à la mobilisation, alors que Bengrina a préféré alterner dans une enveloppe d’objectivité, de sensations et de surprises, dans ses discours. Hormis les quelques incidents et tensions, qui ont légèrement entaché le début de cette campagne, les candidats se sont livrés notamment la première semaine, à renforcer leurs contacts avec les citoyens, et les fidéliser à leurs discours afin de recueillir toute leur attention durant l’exposé de leurs programmes. Dans ce sens, il faut dire, qu’hormis quelques déclarations de candidats qui sortent de l’ordinaire, et qui ont fait éphémèrement sensation, la campagne ne peut se targuer d’avoir abrité des événements forts. Elle s’est déroulée sans grandes surprises et dans le schéma le plus classique, jusqu’ aux derniers événements de la scène politique, qui ont inévitablement eu à peser de tout leur poids sur le processus électoral. Effectivement, il est indéniable que le procès des symboles de l’ancien régime, en l’occurrence les deux Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que les ministres impliqués dans le dossier du montage automobile, notamment après l’annonce officielle des montants détournés a eu le double effet de contraindre les candidats à parler de leurs déplacements, et l’opinion publique à prendre en considération dans ses choix, les résultats de la lutte contre la corruption, comme gage du changement tant réclamé par le peuple. Dans le même sillage, la tentative d’ingérence du Parlement européen dans les affaires internes du pays, à travers une résolution largement dénoncée et condamnée à l’intérieur et l’extérieur du pays, a également eu un impact certain sur la campagne électorale, où les meetings des candidats se sont rapidement transformés en
tribunes où les messages à l’adresse des ennemis de l’Algérie ont renforcé les allocutions des candidats qui n’ont pas manqué de répondre avec force à cette agression étrangère, et expliquer aux citoyens, que l’heure est grave et que la réponse ne peut être que la mobilisation de tous le 12 décembre, pour dire au monde entier que l’Algérie est restée debout et se dirige vers la sortie du tunnel. 

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