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Carnet de campagne / Bengrina était hier à Biskra

«Tous les dossiers seront déterrés»

Il s’engage à «ouvrir des enquêtes sur tous les dossiers de privatisation depuis les années 90, à l’origine de la perte de milliers d’emplois».

Le candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina s’est engagé, hier depuis Biskra, à la levée de toutes les contraintes à l’investissement agricole dans le Sud et à l’encouragement de la mise en valeur des terres. Lors d’un meeting populaire à la salle Atlas dans la ville de Biskra, Bengrina s’est dit conscient des problèmes dont souffrent les agriculteurs dans les régions du Sud du pays, notamment les entraves en matière de mise en valeur des terres et d’investissement dans l’agriculture, promettant d’œuvrer, s’il était élu président de la République, à «la levée de toutes ces contraintes» et à «l’encouragement des jeunes à la mise en valeur des terres en vue d’augmenter la production nationale de dattes, de fruits et légumes et partant, réduire la dépendance à l’importation». Après avoir fustigé l’octroi de licences d’importation pour des produits de base, dont les fruits et légumes, alors que les agriculteurs désirant mettre en valeur les terres et investir rencontrent des difficultés, le candidat du Mouvement El Bina a ajouté que cette politique «ne sert aucunement l’intérêt du pays, mais favorise plutôt la dépendance à l’étranger».
«Dans de tels cas, l’Algérie ne sera pas capable en cas de crise de pourvoir à ses besoins en vivres, d’où l’impératif d’encourager et de renforcer la production nationale, notamment la culture du palmier dattier qui est à même de nous permettre, pendant des mois, de nous passer du blé importé jusqu’à la relance de sa production», a-t-il déclaré.
D’autre part, le candidat du Mouvement El Bina a indiqué que «dans le domaine de l’investissement, il n’y a pas, pour lui, de différence à faire entre secteurs public et privé ou entre Algérien et étranger pour peu que ces investissements contribuent à la relance du développement économique». Evoquant la privatisation, le candidat Bengrina qui a qualifié ce dossier de «grave», a affirmé que «certes, l’Algérie y a eu recours à un moment où elle a dû renoncer à des entreprises publiques mais, a-t-il ajouté ‘’nous ne savons ni au profit de qui ni quelle en était la contrepartie’’».
Dans ce cadre, le candidat à la magistrature suprême du pays s’engage à «ouvrir des enquêtes sur tous les dossiers de privatisation depuis les années 90, à l’origine de la perte de milliers d’emplois, jusqu’au déclenchement du soulèvement populaire du 22 février, et ce pour récupérer les fonds dilapidés qui reviennent de droit à l’Etat et au peuple», a-t-il dit. Bengrina axe son programme électoral sur une stratégie de priorités s ectorielles à travers l’orientation des investissements.

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