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Les candidats tentent de rallier un maximum de partis et d’organisations

Tractations secrètes

«Les prétendants à la haute magistrature du pays, applaudis et contestés en même temps, ne pourront faire la fine bouche devant quelques assistances provenant de conglomérats politiques de moindre envergure.»

Le jeu des allégeances et des soutiens aux candidats en lice pour la présidentielle du 12 décembre, a déjà commencé, et semble annoncer une phase palpitante du processus électoral, celle qui déterminera la capacité de ces derniers à drainer plus de voix, sur l’arène de la campagne électorale. Effectivement, avec l’annonce de soutien du mouvement El Islah, pour le candidat Tebboune, les incontournables manœuvres de repositionnement se dessinent sur une toile de fond où les prétendants à la haute magistrature du pays, applaudis et contestés en même temps, ne pourront faire la fine bouche devant quelques assistances provenant de conglomérats politiques de moindre envergure, mais néanmoins nécessaires, à l’image des petits poissons pilotes aiguillant les grands requins.
Ceci étant, hormis le fait que les cinq candidats partagent aux yeux des observateurs, la même origine sur l’échiquier politique, et ce pour avoir fait partie de l’ancien régime, ou pour avoir occupé de hautes responsabilités sous le règne de Bouteflika. Il n’en demeure pas moins, que cette échéance électorale a montré ses poids lourds en la personne de Ali Benflis et de Abdelmadjid Tebboune, qui, sous les feux de la rampe, n’hésiteront pas à user de toutes leurs expérience et environnement pour renforcer leurs positions et leurs chances d’atterrir au palais d’El Mouradia.
Dans ce sens, le candidat malheureux des dernières échéances électorales, en l’occurrence Ali Benflis, semble se distinguer du lot et pourrait user de son parcours dans l’opposition, notamment sa forte présence à la rencontre de Aïn Benian, regroupant de potentiels alliés, en l’occurrence, le pôle de l’Alternative démocratique, l’espace du 15 juin initiateur de la rencontre du 24 août, le collectif de la société civile pour une transition démocratique et pacifique, RAJ, Ligues des droits de l’homme, Mouwatana, SOS Disparus, et le Collectif étudiants, pour se hisser en tête du peloton. Sans grande surprise Benflis gagne en crédibilité à travers la présentation de son programme basé sur «l’urgence nationale» et réussit à sceller son appartenance à la fibre populaire, en proposant «la prise en charge effective des revendications légitimes de la révolution démocratique pacifique ainsi que leur satisfaction pleine et entière, ensuite offrir un compromis juste et équilibré de même qu’une voie de conciliation possible, entre l’option présidentielle et l’option constituante, en les combinant en une seule et même démarche, ayant pour finalité la rupture radicale avec l’ancien régime politique».
Des arguments qui peuvent valoir leur pesant d’or, dans la course électorale, d’autant plus que la position du candidat Benflis, semble se profiler dans une optique de renouveau et de changement tant exigé par le peuple.
De son côté, Abdelmadjid Tebboune, après avoir largement usé du statut de victime de l’ancien régime, et se présentant comme le précurseur de l’action de séparation de l’argent du pouvoir politique, vogue sur la fibre «novembriste», et semble s’attirer les bonnes grâces des petits tremplins politiques, tel que le syndicat des Zaouïas, qui rejoint le mouvement El Islah en annonçant son soutien à l’ex-Premier ministre.
Par ailleurs, le candidat Bengrina risque de faire cavalier seul, du fait que les partis de la mouvance islamique, à l’exception d’El Islah, ont déjà montré leurs orientations et ont fait part de leur décision de ne soutenir aucun candidat pour l’instant. Alors que Mihoubi et Belaïd sont appelés à subir les revers d’une opération électorale sans précédent, imposant le passage par le jeu des alliances qui par définition s’organise autour des grosses pointures qui jouissent d’un parcours politique plus important, et qui ne manquent pas d’en jouer, en faisant miroiter monts et merveilles, pour ceux qui veulent prendre les devants pour assurer une survie post-électorale à leurs formations.

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