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Tribunal criminel d’Oran

Trois ans de prison pour les trois violeurs

Les accusés ont avancé plusieurs versions démontées de toutes pièces par le président de l’audience.

Trois individus viennent d’être condamnés à 5 ans de réclusion avec mandat de dépôt pour deux des mis en cause, en l’occurrence les mis en cause répondant aux initiales K.M. et B.L. Le premier a, avant son procès, été placé sous contrôle judiciaire tandis que le second M.R. avait été écroué lors de l’instruction. L’avocat général n’a pas été tendre, en mettant l’accent sur l’acte bestial dont a été victime la femme. Il a requis à cet effet une peine de 6 ans de réclusion à l’encontre de tous les accusés. Les trois mis en cause sont poursuivis dans une affaire liée à l’association de malfaiteurs, viol avec violence et vol. Ils ont été jugés par le tribunal criminel de première instance.
Les différentes séquences de cette affaire, identique à celle des feuilletons turcs, se sont déroulées dans la partie ouest de la wilaya d’Oran, très précisément sur le littoral, lieu où la victime, une femme, fiancée, a fait l’objet de kidnapping opéré par trois jeunes lui ayant fait vivre les pires moments de sa vie en lui faisant subir des violences, suivies de viol, inouïes, avant de l’abandonner sur les lieux. Tout a commencé après que la fiancée a, suite à une rixe l’ayant opposé au prince charmant, claqué la porte du domicile de ce dernier en pleine nuit. Au volant d’un bolide, elle ne pouvait plus conduire. Elle a, du coup, ressenti des malaises l’empêchant de prendre le risque de poursuivre son chemin. Pour cause, elle a abusé de la consommation de psychotropes, Temesta, qu’elle consommait en guise de traitement lui ayant été prescrit par son médecin traitant. La victime a jugé utile de prendre du repos en se reposant sur l’accotement de la route de Saint-Germain, située à l’entrée est de Aïn El Türck. C’est à partir de là que sa mésaventure a commencé. Trois jeunes de passage, se sont attaqués à elle en l’enlevant avant de prendre une destination inconnue, la victime ne se rendant pas compte. À demi- éveillée, elle se rend compte, qu’elle a été violée, du vol de son portable et d’une somme d’argent. La victime s’est alors rendue chez les enquêteurs auxquels elle s’est confiée en déposant plainte. Aussitôt déclenchées, les investigations ont été concluantes. Les enquêteurs ont localisé et interpellé les suspects. Comme un malheur n’arrive jamais seul, il s’est avéré que l’un des mis en cause est le voisin du fiancé de la victime, d’où la confrontation durant laquelle les mis en cause ont, durant l’instruction, totalement nié les faits. Lors de leur procès, ils sont allés jusqu’à avancer des versions démontées de toutes pièces par le président de l’audience qui, en quête de la vérité, n’a raté ni lâché aucune déclaration faite par les accusés. Défilant devant la barre du tribunal criminel, chacun des mis en cause apportera une version différente. L’un deux est allé jusqu’à dire avoir «secouru la victime». Au fur et à mesure de leurs aveux, les accusés se contredisaient à telle enseigne que l’un deux a chargé son complice, le désignant comme l’auteur principal de ces faits. Du coup, ils ont été épinglés par leurs déclarations, contredisant totalement celles qu’ils ont faites, aussi bien lors de l’enquête que durant l’instruction. Ils sont donc tombés dans le piège que le président du tribunal leur a tendu. La victime, elle, n’est pas revenue sur ses premières déclarations en relatant les faits tels qu’ils se sont déroulés et tels qu’elle a signé lors de sa déposition. «Je suis sortie en pleine nuit de la maison de mon fiancé après avoir pris une dose élevée de mon traitement. En cours de route, j’ai senti un malaise m’empêchant de poursuivre la conduite. J’ai donc jugé utile de garer ma voiture pour un petit repos», a-t-elle avoué, expliquant que «je ne me suis réveillée que très tard avant de me rendre compte de ce que je venais de subir». Lors de son audition, elle fera une révélation fracassante en faisant savoir au juge avoir reconnu l’un des accusés qui l’aagressée sexuellement, alors qu’elle était encore sous l’effet des psychotropes.

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