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Coronavirus à Béjaïa

Un cas de guérison et deux nouveaux cas positifs

La région de Béjaïa a enregistré, hier, deux nouveaux cas confirmés atteints du coronavirus tandis qu’un cas similaire a été guéri.

Selon un communiqué de la cellule de communication du CHU de Béjaïa, il s’agit d’un homme âgé de 90 ans originaire de Souk Oufella, dans la daïra de Chemini. Ce dernier résidant au village Taourirt, a été testé dans un premier temps négatif avant que les services de santé ne se ravisent, cinq jours après pour le déclarer positif. Les services de santé ont eu tout le mal du monde pour le faire sortir de chez lui dans la nuit de mardi à mercredi, le patient s’estimant « sain ». Dans le cas contraire, « il serait déjà décédé», selon un villageois qui, après une panique générale, sachant que la patient avait reçu de nombreuses visites chez lui, après qu’il a été déclaré négatif, s’est montré rassurant. L’autre cas relève de la commune de Tichy. Un émigré, âgé de 71 ans, résidant à la cité LSP, qui s’est vu confiné et isolé totalement en attendant les analyses. Par ailleurs, et c’est là la bonne nouvelle, l’avocat déclaré récemment comme positif s’en est sorti indemne de la pathologie, indique le CHU de Béjaïa. Un ouf de soulagement aussi bien au sein de la corporation qu’au sein de sa famille et ses voisins, voire toutes les personnes qui l’ont approché. Le dernier bilan fait état d’un total de cinq cas confirmés à Béjaïa cinq dont un décédé, émigré de 90 ans de la région de Sidi Aïch. Le constat est établi comme suit à Béjaïa, le nombre de prélèvements s’élève à 34, dont 22 ont été déclarés négatifs, cinq cas positifs et sept en attente des résultats des échantillons adressés à l’institut Pasteur à Alger. D’un autre côté, les municipalités, le mouvement associatif et les autorités de la wilaya multiplient les actions de sensibilisation et de prévention sur fond d’opérations de désinfection. Chacun à sa manière, on tente de sensibiliser, par des mesures incitatives, à l’autoprotection comme c’est le cas dans la commune d’Akfadou, qui n’est certes pas l’exception dans la démarche, a décidé conventuellement avec les comités de villages d’une organisation qui n’a de valeur qu’un confinement généralisé. Le maire de la commune avait d’abord organisé une caravane de sensibilisation pour s’asseoir ensuite autour d’une table avec les comités des villages pour définir les mécanismes à mettre en place d’un confinement général de la commune. Ceci s’est traduit par l’installation de barrages filtrants sur les trois accès principaux de la commune, tenus à tour de rôle par les habitants des différents villages pour établir la traçabilité des personnes en circulation sur le territoire de la commune, en vue de prévenir toute contamination. Les déplacements vers et de la commune sont soumis à autorisation, exception faite du personnel de santé, agents de l’ordre public, patients ayant un rendez-vous chez un médecin, et des commerçants devant assurer l’approvisionnement de la population.

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