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Khelifa Ounissi

Un professionnel à la DGSN

C’est un grand policier, dont on ne peut aussi facilement omettre les services rendus à la nation.

Le nouveau directeur général de la Sûreté nationale, Khelifa Ounissi, est un pur produit de la police nationale. Il y a fait toutes ses classes. Il est d’ailleurs issu de la première promotion des universitaires à avoir rejoint ses rangs, à la fin des années 70. Déterminé, très organisé et volontaire, Ounissi a toujours campé le rôle de l’officier opérationnel, notamment durant la décennie noire où il a été dans le feu de l’action à Alger, dans le quartier de Belcourt et aux renseignements généraux au niveau de la sûreté de wilaya d’Alger. L’homme n’est pas un bureaucrate, loin s’en faut. Et c’est en raison de son dynamisme qu’il a été l’une des pièces maîtresses du dispositif de sécurité tout au long des années 90...
Le détournement de l’avion d’Air France en 1994 a constitué un tournant dans la carrière de Ounissi, puisqu’il a été nommé à la tête de la Police des frontières de l’aéroport d’Alger et missionné pour rendre l’infrastructure hermétique à toute tentative d’attentat. Faut-il rappeler que l’aéroport d’Alger a subi deux attentats en l’espace de deux ans. Le premier, une bombe y a explosé en 1992 et le second, c’était le fameux détournement de l’Airbus d’Air France. Le travail qu’il a accompli a valu à son équipe les félicitations des autorités nationales, mais pas seulement, puisque l’aéroport Houari Boumediene s’est classé dans le groupe de tête des infrastructures aéroportuaires les plus sécurisées de la planète. L’efficacité de l’organisation sécuritaire qu’il a mise en place, a conduit naturellement le commissaire divisionnaire qu’il était devenu à chapeauter la direction de la police de l’air et des frontières. Il a occupé ce poste stratégique durant plus d’une dizaine d’années, mais il était néanmoins clair qu’on avait décidé d’un «plafond de verre» le concernant. L’homme étant un professionnel qui n’avait aucune obédience politique, était apprécié pour ses qualités, mais ne figurait pas sur le tableau des «privilégiés». Son nom a circulé, à la mort de Ali Tounsi, mais force était de constater, à l’époque, qu’il n’était pas dans les tablettes du pouvoir. L’efficacité opérationnelle n’étant visiblement pas un critère déterminant, il a été rayé de la liste et quelques années plu tard, en 2012, il est élevé au grade de contrôleur de police, mais pour être mis à la retraite d’office.
Depuis, il vivait à l’écart de la vie publique et n’a fait aucune apparition, ni de déclaration. En haut fonctionnaire discipliné et respectueux de l’Etat, Khelifa Ounissi s’est quasiment fait oublier.

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