{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tizi Ouzou

Un siège de daïra et 2 mairies fermés

Les habitants des deux villages sus-cités déplorent plusieurs insuffisances dont la pénurie en eau potable et l’absence de gaz de ville.

Hier, dimanche, le siège de la daïra de Draâ El Mizan et les sièges des Assemblées populaires communales (APC) de Souk El Thenine et Tizi Rached ont été fermés par des citoyens en colère. En effet, pas moins de trois actions de protestation ont été observées dans trois localités différentes de la wilaya par des citoyens qui ont voulu ainsi interpeller les autorités locales sur les divers problèmes sociaux qu’ils vivent. Ainsi, les habitants de deux villages Tifaw et Hellil dans la commune de Ait Yahia Moussa ont fermé le siège de la daïra de Draâ El Mizan pour exiger du premier responsable de la daïra une prompte intervention afin de prendre en charge les problèmes qu’ils soulèvent. Les habitants des deux villages sus-cités déplorent plusieurs insuffisances dont la pénurie en eau potable, l’absence de gaz de ville, le problème crucial de l’assainissement, l’électricité et ses coupures fréquentes et quasi-quotidiennes. Un autre problème a été posé hier par les habitants contestataires des deux villages Tifaw et Hellil. Il s’agit de celui de l’impraticabilité des routes principales qui traversent lesdits villages. Les représentants des deux villages en question ont affirmé à la presse que des projets ont été accordés à ces deux localités en mars 2017 pour la prise en charge de tous les problèmes Mais, ont constaté les concernés, deux années plus tard, les travaux pourtant entamés à temps, sont désormais à l’arrêt. Les concernés ont indiqué qu’alors qu’au départ tous les travaux étaient bien menés, subitement, les entreprises ont disparu dans la nature. Les chantiers ont été laissés à l’abandon. Les citoyens n’arrivent pas à comprendre pourquoi les travaux n’ont pas été menés jusqu’au bout. C’est la raison pour laquelle ils ont investi la rue pour que le chef de daïra se penche sur leur cas, surtout à la veille de la saison chaude où les maladies à transmission hydrique et les risques inhérents sont trop élevés, ont encore étayé les protestataires. Toujours au chapitre des actions de protestation de rue, le siège de la mairie de Souk El Thenine dans la daïra de Maâtkas, à 25 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été également fermé par des citoyens. Il s’agit des habitants du village Ighil Boulkadi. Ces derniers ont, dès la première heure de la matinée, bloqué l’accès au siège de leur mairie afin de demander aux élus locaux une réponse rapide de leurs doléances restées en suspens pendant de longues années Il s’agit, selon les concernés, d’un grave problème d’assainissement qui met en péril la santé publique et qui menace l’hygiène dans tout le village. De manière prompte, le maire de Souk El Thenine a réagi à cette action, en invitant les protestataires à la table de dialogue. Un engagement écrit a été pris par le maire concernant la prise en charge, dans les plus brefs délais, de ce problème. Ce qui a permis aux choses de rentrer dans l’ordre puisque les habitants du village Ighil Boulkadi ont fini par mettre un terme à leur action de protestation en fin de matinée après avoir été convaincus par les promesses du maire. Ce dernier a, en effet, reconnu la légitimité des revendications exprimées par les contestataires, mais en même temps, il a déploré la situation financière de sa commune. Il a ainsi révélé que sa commune, qui est pourtant dotée de pas moins de 18 villages, fonctionne avec un budget d’à peine trois milliards de centimes. Enfin, notons que le siège de la mairie de Tizi Rached a été fermé hier suite à une action de protestation menée par les travailleurs de l’entretien qui assurent la couverture de pas moins de 17 villages. Ces derniers ont fermé le siège de l’Assemblée populaire communale de Tizi Rached pour exiger que leurs salaires leurs soient versés à temps et dénoncer ainsi les retards récurrents accusés dans la perception de leur paie. Les concernés exigent en outre l’amélioration de leurs conditions de travail qu’ils n’hésitent pas à qualifier de lamentables.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours