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Appels à la grève générale dans le pays

Un suivi mitigé

La grève n’a pas été générale et n’a pas concerné toutes les wilayas.

La journée d’hier a été marquée par des perturbations perceptibles dans certains chefs-lieux des wilayas. Différents secteurs ont entrepris d’organiser des grèves en réponse aux multiples appels lancés par leurs syndicats. Le taux de suivi a varié d’une wilaya à une autre, donc impossible de mesurer en chiffres l’ampleur exacte de ce débrayage. Mais une chose est sûre, c’est que les préoccupations des uns et des autres s’expriment et illustrent assez bien le malaise social que vit le pays en ce moment. Pour parler de façon générale, dans quelques régions, l’appel à la cessation des activités n’a pas eu un écho favorable, tandis qu’ailleurs, la grève s’est faite ressentir au niveau de certains services de l’administration. Dans ce registre, le Syndicat national des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg), avait appelé les travailleurs de Sonelgaz a suivre une grève de trois jours qui a débuté hier. L’adhésion des travailleurs de cette branche n’a pas été générale. Toutefois, elle n’est pas passée inaperçue non plus dans quelques autres. Ainsi, dans les wilayas d’Oran, Ouargla, Sétif, Constantine ou encore Tébessa, on constatera, d’après nos correspondants, que les travailleurs n’ont pas répondu à l’appel du syndicat et ont vaqué normalement à leurs tâches quotidiennes. En revanche, dans d’autres wilayas comme Tizi Ouzou, Bouira, Alger, Annaba, Béjaïa, ainsi que Boumerdès, les travailleurs de quelques services administratifs éparses ont cessé leurs activités durant la matinée pour effectuer des petits rassemblements au niveau de leurs sièges. Des images transmises depuis Annaba et diffusées sur les réseaux sociaux ont montré un groupe de travailleurs de la société Sonelgaz qui se sont rassemblés devant le siége local de l’entreprise, brandissant des pancartes comportant des slogans en faveur de la contestation populaire.
A Béjaïa même topo, le suivi s’est fait partiel, la grève a induit quelques perturbations, et cela, en fonction de chaque administration. Pour rappel, dans un communiqué rendu public, le Snateg a appelé les travailleurs de Sonelgaz «à la révolte pour la dignité et soutenir le Hirak populaire dans ses revendications ».Même constat pour les autres secteurs, où le suivi a été partiel dans certaines wilayas et plus étendu dans d’autres. Pratiquement, les mêmes que celles citées plus haut. Ainsi, à Tipasa, les employés de la Société algérienne des assurances ont répondu à l’appel de grève, en fermant et scellant le portail de la SAA. A Tikjda, les employés du Centre national du sport et du divertissement ont tenu de leur côté, dans la matinée, un rassemblement, muni de drapeaux et de banderoles, appuyant les doléances portées par la population. Dans la wilaya de Blida, les élèves du lycée Mohamed-Gourine à Ouled Salama ont à leur tour, apporté leur contribution en gelant tous les cours avant de tenir un rassemblement dans l’enceinte même de cet établissement. A Tizi Ouzou, pratiquement toutes les APC ainsi que d’autres administrations relevant du centre-ville ou même dans d’autres régions à l’instar de Azazga ont suivi le mot d’ordre de grève. Dans les localités de Béjaïa, la grève a été diversement suivie, les administrations n’ont, par ailleurs, pas toutes fermé leurs portes.

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