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Oran

Une bouffée d’oxygène

Les transgresseurs perdent leur cause en étant condamnés à de lourdes amendes.

«La réouverture progressive des plages et des parcs est une bouffée d'oxygène», dixit Chafaâ Aguenihnai, exploitant touristique dans la wilaya d'Oran, celui-ci explique que «la levée graduelle du confinement est également une aubaine pour les employés du tourisme, ce secteur qui a subi des pertes considérables». Et ce dernier de préconiser, en mettant l'accent sur la nécessité de se soumettre à la réglementation. «Il nous appartient, désormais, de respecter rigoureusement la réglementation fixant les mesures préventives, en l'occurrence le port obligatoire du masque, le respect de la distanciation physique et éviter les rassemblements».
Les autorités algériennes ont décidé la réouverture progressive des mosquées, des plages et des parcs, fermés depuis près de 5 mois en raison de la pandémie liée au coronavirus, le Covid-19.
Les Oranais, adeptes de la nature, en particulier des ressacs de la mer, n'ont pas dissimulé leur aisance en accueillant cette mesure avec gaieté, pour peu, expliquent plus d'un, que «les mesures sanitaires préventives soient valorisées et mises en avant». «santé publique oblige», dira un restaurateur soulignant que «cette réouverture n'est pas à prendre comme levée totale du confinement». Et un hôtelier, connu sur la corniche, d'enchaîner que «la décision prise tombe à point nommé étant donné que celle-ci desserre, ne serait-ce qu'un tant soit peu, l'étau sur ces milliers de familles entassées, depuis le mois de mars, dans leurs logements exigus en observant le confinement».
Cette mesure constitue, certes, un signe de «détente» chez ces familles ayant «subi», des mois durant, toutes «les règles» du confinement, celles-ci s'apprêtant à rallier la plage pour ne serait-ce que le temps de frissonner sous l'air frais du rivage marin et inhaler les senteurs de la brume dégagée par la mer.
Celles-ci sont toutefois tenues, à l'avance, de se retenir dans leur entreprise. Car, les services de sécurité sont chargés de veiller au respect des consignes de distanciation entre les estivants et le port du masque, obligatoire, cette mesure a été, rappelons-le, instaurée depuis le 24 mai. Et ce n'est pas tout.
Les transgresseurs ont, à l'avance, perdu leur cause en se voyant condamnés à de lourdes amendes, et de surcroît, ces mesures pourront être remises en cause en cas d'aggravation de la situation sanitaire.
D'autant plus qu'il s'agit d'une «levée graduelle de confinement» sur ces espaces de recréation comme les plages et les parcs.
En d'autres termes, le relâchement est encore loin d'être décidé, surtout que l'Algérie a connu ces dernières semaines une nette recrudescence des contaminations, avant que la situation n'a eu tendance à baisser depuis quelques jours, d'où la mesure d'assouplissement prise lors de la dernière réunion du Haut-Conseil de sécurité. Celle-ci a été consacrée à l'évaluation de la situation sanitaire et la prise de la mesure portant sur «la réouverture des mosquées et l'accès graduel aux plages et aux lieux de récréation et de détente».

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