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Béjaïa

Une célébration populaire et revendicative

Des milliers de personnes, connues ou anonyme, étaient, hier, à Ifri, pour la célébration de l’anniversaire du congrès de la Soummam avec cet espoir de voir ses résolutions prendre effet dans la réalité.

La région d’«Ifri» dans la commune d’Ouzellaguen a été, hier, et comme chaque année au rendez-vous de recueillement. C’était l’anniversaire du congrès de la Soummam, célébré cette année dans un esprit serein, mais revendicatif. Intervenant dans une période marquée par l’occupation populaire de la rue depuis le 22 février dernier, la célébration de ce rendez-vous historique n’a pas dérogé à l’esprit du Mouvement populaire pour le changement du système. L’instauration d’une deuxième république, une période de transition et la libération des détenus d’opinion sont entre autres les mots d’ordre de cette célébration aux relents d’un rassemblement de protestation. Ifri, la maisonnette où s’est tenu il y a 63 ans jour pour jour, un événement inscrit en lettres d’or dans les annales de l’histoire récente de l’Algérie. Un événement qui s’est conclu avec des résolutions encore d’actualité. Hier, ce lieu historique a vécu une journée historique commémorative du 63ème anniversaire du congrès de la Soummam. D’ailleurs, dès la matinée, des centaines de personnes parvenaient sur le lieu où s’est déroulé le congrès de la Soummam. Nous avons enregistré la présence des personnalités politiques dont Mokrane Aït Larbi, Karim Tabbou, Zoubida Assoul, Saïd Salhi et les chefs et représentants de partis politique dont le RCD, le PT, le PST, le MDS et le FFS et beaucoup d’étudiants, dont une partie a préféré rallier ce lieu historique pendant qu’une autre tenait son rendez-vous hebdomadaire à Béjaïa. En effet, la communauté universitaire a tenu à réinvestir la rue à travers un carré de marcheurs, soient ceux qui d’entre eux qui n’ont pas été à Ifri, pour réitérer les mêmes revendications, dont celle de la libération sans condition des détenus qui croupissent dans les prisons pour avoir parlé ou brandi l’emblème amazigh. Sur les lieux, les centaines de citoyens, militants politiques et associatifs ont bien abordé l’événement qui s’est tenu en pleine guerre de libération. Autour des stèles réalisées à la mémoire de ceux qui ont organisé le congrès de la Soummam à l’image de Abane Ramdane, Zighoud Youcef, Krim Belkacem, Larbi Ben M’hidi et Lakhdar Bentobal, il a été beaucoup question de ces héros visionnaires qui ont abouti au bout de leur conclave à des résolutions, qui demeurent d’actualité. On a beaucoup parlé de la primauté du civil sur le militaire, de l’intérieur sur l’extérieur, Bref, toutes les valeurs véhiculées par ce congrès, qui a été un tournant décisif dans la réorganisation des rangs de la révolution, lui donnant de véritables assises avec, notamment des démembrements et des instances dirigeantes au Mouvement national. L’Algérie, qui vit au rythme d’un Mouvement populaire, réclamant depuis plus de six mois le départ du système en place et ses symboles, aura tout à gagner en s’inspirant de ces résolutions, estiment de nombreux présents sur les lieux. Le rendez-vous historique des chefs de la révolution qui se sont concertés des jours durant pour arriver à une plate-forme reste un exemple à suivre pour les acteurs de l’Algérie d’aujourd’hui. Et ce n’est pas sans raison que les slogans phares du mouvement ont été repris, hier, à Ifri. Un état civil reste la priorité de l’heure, telle que portée depuis des mois par la rue. Le peuple veut son indépendance et c’est tout à fait légitime», comme Da Tahar un ancien moudjahid, qui rappelle que «les artisans du congrès de la Soummam nous avaient montré la voie, que nous avons malheureusement ratée». Une période de transition est impérative pour certains intervenants qui se sont succédé, rejetant l’entêtement des tenants du pouvoir pour aller vers la concrétisation de la volonté populaire, à savoir une véritable souveraineté. Tous ont décrié la feuille de route proposée par le pouvoir à travers le panel dirigé par karim Younès. L’occasion est encore là pour aller dans le bon sens, celui voulu par le peuple qui ne rate aucun rendez-vous hebdomadaire pour rappeler son farouche désir d’aller vers une nouvelle République, démocratique et sociale, celle où tout un chacun peut faire vivre paix, travailler honnêtement et percevoir un avenir radieux pour ses enfants. C’était sur cette note d’espoir que les milliers de citoyens ont quitté Ifri Ouzellaguen à l’issue d’une célébration bien différente de ses précédents et qui s’est singularisée par l’absence des officiels 

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