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Des acteurs de la société civile reviennent à la charge

Une conférence pour le 17 août

Les consultations du deuxième round se veulent comme une halte pour réévaluer la situation.

Les acteurs de la société civile vont se réunir le 17 août de l’année en cours, une deuxième version de la rencontre du 15 juin qui s’est soldée par la mise en branle d’une plate-forme de sortie de crise en concert avec les partis de l’opposition de toutes les mouvances confondues et de personnalités politiques nationales.
La prochaine rencontre aura à réfléchir sur les voies et moyens pour peaufiner et esquisser un document consensuel qui contient les principes généraux d’une issue à la crise politique qui caractérise les institutions de l’Etat et la société. La profusion des initiatives et des démarches dans le but de rapprocher les visions politiques dans la perspective de mettre en place les instruments et les leviers d’un dialogue sincère et concret pour juguler la crise politique se multiplient au sein de la classe politique et de la société civile.
Les consultations de deuxième round se veulent comme une halte pour réévaluer la situation et rassembler davantage de forces politiques et associatives et de personnalités politiques pour dégager une espèce de plate-forme élargie et plus en adéquation avec l’évolution politique en cours et aussi l’impasse institutionnel qui guette l’Etat et ses institutions depuis plus de 6 mois maintenant.
C’est ce qui explique l’implication de toutes les forces politiques, syndicales et professionnelles dans cette prochaine consultation pour donner plus d’étoffe aux initiatives, mais aussi pour répondre à la crise politique profonde via un mécanisme qui serait peut-être un dialogue inclusif en mesure de dissiper les divergences et aplatir les malentendus sur la question du changement et les voies et moyens pour le réaliser.
La présence de la confédération des syndicats algériens (CSA) et autres organisations professionnelles renseigne sur l’importance de l’initiative en soi et aussi l’urgence de mettre un terme au statu quo pour favoriser la démarche du déblocage de la situation et rompre avec l’immobilisme qui caractérise la scène politique nationale sur la question du changement et les étapes à suivre pour éviter qu’il y ait des heurts et des clivages quant au processus politique censé opérer la dynamique du changement sur la base d’un consensus que toutes les forces politiques, syndicales et associatives doivent faire en sorte de le respecter et d’aller de l’avant pour le concrétiser.
Boualem Amoura, le secrétaire général du Satef a entamé des contacts et des consultations avec les partis de l’opposition que ce soit ceux qui se reconnaissent dans la plate-forme de Aïn Benian, c’est-à-dire les forces de changement, et aussi ceux qui se démarquent par leur démarche et qui sont connues par les forces de l’alternative démocratique et leur pacte. Donc, pour ainsi dire, la rencontre du 17 août serait celle d’une consultation la plus large possible avec toutes les forces de l’opposition et de la société civile. L’objectif est de rétablir le lien entre les partis de l’opposition, mais aussi trouver un compromis avec toutes ses forces.
Le point d’orgue de ces consultations en cours c’est d’arriver le plus tôt possible à un accord pour asseoir les jalons d’une conférence nationale qui sera l’occasion d’entamer le débat national sérieux sur la sortie de crise et aller vers une solution consensuelle qui arrangera toutes les sensibilités et les tendances politiques qui se distinguent par leurs propositions et leurs initiatives qui pullulent la scène politique nationale.
La question relative à la conférence nationale semble partagée par toute la classe politique qui vise le changement et qui veut en finir avec le statu quo. Il reste maintenant de faire jonction avec le reste des forces vives qui s’activent dans la même perspective qui consiste à entamer un dialogue inclusif sur fond d’une solution consensuelle.
La démarche des forces de la société civile vise à réunir les conditions d’une étape nouvelle pour permettre à toutes les forces politiques et les personnalités nationales d’adhérer dans une dynamique nationale qui fera du dialogue la seule vertu en mesure de rapprocher les conceptions des uns et les visions des autres quant à une sortie salvatrice de la crise qui taraude le pays.

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