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Tikjda, la reine du Durdjura reçoit des centaines de visiteurs

Une journée au paradis «blanc»

Survenue en cette période de restrictions et de confinement, la visite à Tikjda est bien méritée.

La reine du Djurdjura, Tikjda, n'a pas été boudée par les Algériens. Loin s'en faut. Ce sont des hordes de touristes qui ont envahi ce week-end ce lieu de détente et de farniente tant prisé par les Algériens venus surtout des régions environnantes à l'instar d'Alger, Tissemsilt, Sétif ou Constantine. Les plus téméraires ont quitté les portes du désert comme Biskra ou les Hauts-Plateaux, en l'occurrence Bordj Bou Arréridj et autres localités pour s'adonner aux plaisirs de la poudreuse, généreuse cette année.
Cette sortie est, pour ces visiteurs, une aubaine bienfaisante en cette période de restrictions majeures dues au confinement sanitaire face au coronavirus (Covid-19) qui sévit dans plusieurs régions du pays.
Ces vacanciers avides de repos, de distractions, mais aussi de relâchement, n'ont pas attendu le premier jour du week-end pour se déplacer, mais se sont mus depuis jeudi déjà pour affluer par centaines vers ce site féerique culminant à plus de 1 400 mètres d'altitude pour passer le week-end et éponger les tracasseries de la semaine écoulée.
Vendredi matin, c'était la cohue des grands jours. Des véhicules immatriculés dans différentes wilayas environnantes, à l'image d'Alger, Bordj Bou Arréridj, Boumerdès, Béjaïa et M'sila, ont pu se frayer tant bien que mal un chemin pour Tighzert, joyau de la station climatique de Tikjda.
Nul besoin de décrire l'embouteillage monstre survenu sur la Route nationale n° 33 menant vers Tikjda. Pourtant, nombre d'automobilistes ont préféré poursuivre leur balade à pied pour arriver au Centre national de sport et de loisir (Cnslt) où ils auraient eu, du reste, beaucoup de mal à trouver une aire de stationnement.
Malgré le froid des cimes et le manque de commodités pratiques existantes aux alentours, à l'extérieur du Cnsl, pour ce qui est de structures de détente et de restauration, nombreux sont ceux qui ont opté quand même pour y aller, ne serait-ce que pour admirer la beauté des paysages féeriques que leur offre Dame nature.
Le Cnslt, qui dispose de 460 lits, ne propose que 50% de ses capacités en raison du protocole sanitaire appliqué pour lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19 a expliqué à la presse le chargé de la communication du Centre, Mohamed Ameziane Belkacemi. Les familles sont en effet reçues après réservation et les capacités utilisées n'atteignent que 50%, en raison du protocole sanitaire mis en place. Pour la restauration, les plats sont servis en chambre pour les familles de voyageurs accueillies, selon les détails fournis par Belkacemi.
Il n'échappe à personne le fait qu'une ambiance particulière, gaie et bon enfant, règne à l'extérieur du Centre. Visiblement, les familles et leurs enfants sont réjouis par le bonheur de découvrir la splendeur du site, que certains découvrent pour la première fois. Sur les lieux, beaucoup de visiteurs ont opté pour des randonnées, des tours de pique-nique ainsi que des rencontres amicales et familiales autour d'un barbecue. Le plaisir que partagent ces touristes leur fait oublier le stress et la fatigue qui rongent leur quotidien de citadins.
La station de Tikjda est ainsi témoin de cet assaut unique, constaté depuis bien longtemps. Il a été causé, selon certains, par le confinement et le stress issus de la crise sanitaire que vit le pays provoquant ainsi un tel déferlement de vacanciers.
Par ailleurs, l'afflux massif de visiteurs sur Tikjda et ses alentours, notamment en période hivernale, revêt une grande importance d'un point de vue touristique et économique. La promotion de cette destination nécessite plus d'efforts en vue de réaliser davantage de structures de détente et de tourisme pour en tirer profit, économiquement parlant.
Si la sécurité est rétablie, beaucoup reste à faire dans ce site enchanteur qui jouit d'une richesse écologique immense grâce à sa faune et sa flore. Les autorités concernées sont toutefois à l'oeuvre pour préserver et protéger la beauté de Tikjda et autres coins touristiques de la région, pour lutter contre toute forme d'anarchie ou de pollution environnementale.
La création de parkings gardés pour véhicules, la réhabilitation des remontées mécaniques de Tikjda, la réalisation d'une station de ski, ainsi que l'aménagement de circuits pour randonnées, pique-niques et de petites structures de repos, sont les doléances les plus soulevées. 

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