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Transplantation d’organes

Une réalité qui s’impose

Près de 4000 cas nouveaux par an d’insuffisants rénaux.

L’impératif du développement de la transplantation d’organes en Algérie s’impose face à l’augmentation du nombre actuel des insuffisants rénaux, dixit le président de la Société algérienne de transplantation d’organes (Sato), le professeur Ali Benziane a mis en avant vendredi à Alger et du coût de leur prise en charge par les organismes de sécurité sociale.
S’exprimant en marge du 11ème Congrès national de la Sato, ce spécialiste a indiqué que le développement de cette opération était devenu un « impératif » au vu de l’augmentation du nombre des personnes atteintes d’insuffisance rénale, près de 4 000 cas/an, du fait de la hausse du taux de diabète, d’hypertension artérielle et de l’obésité.
Aussi, la prise en charge de l’hémodialyse dans les cliniques privées pèse considérablement sur la trésorerie des organismes de sécurité sociale qui risquent la « faillite » si cette situation persiste. Rappelant que la moyenne d’âge chez les insuffisants rénaux est estimée à 40 ans, le professeur Benziane a souligné l’impératif d’accélérer le développement de la transplantation d’organes à partir de personnes en état de mort cérébrale. Pour lui, si l’opération de transplantation rénale, hépatique de moelle osseuse chez les adultes se fait à travers le don d’organes par les proches, la transplantation hépatique chez les enfants, par contre, « est toujours assurée par la Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) en coordination avec l’Agence nationale de greffe (ANG) à travers le transfert des malades vers l’étranger, et ce, a-t-il regretté, en raison de l’absence de spécialistes dans ce domaine. » Il a ainsi annoncé l’installation d’une nouvelle commission nationale après la formation de spécialistes qui se chargeront prochainement de ce dossier.
Concernant le prélèvement d’organes à partir de personnes en état de mort cérébrale, le même professeur a indiqué que des hôpitaux avaient entamé le recensement des personnes décédées de mort cérébrale et la mise en place de mécanismes nécessaires pour une greffe. Elle serait appliquée chez des malades qui en ont « besoin », et ce, après consentement des familles des personnes décédées.

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