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Elevage caprin

Une richesse du terroir oubliée

L’élevage caprin peut faire le lit d’une industrie florissante de lait et de ses dérivés.

Un Séminaire national sur le développement de la filière caprine s’est tenu au niveau de l’Institut national des technique agricoles (Itmas) de Boukhalfa. Organisée par la direction des services de l’agriculture de la wilaya, la rencontre a vu également la participation des éleveurs représentés par leur association, de la Chambre de l’agriculture. Au menu des interventions, plusieurs communications ont été présentées par des techniciens du secteur. Elles ont abordé essentiellement les voies et moyens de développer la filière.
Ces dernières années, les pouvoirs publics semblent prendre conscience de l’importance de cette filière et surtout des capacités innées de la wilaya de Tizi-Ouzou à abriter un élevage caprin très développé. Dotée d’un relief escarpé et d’un couvert végétal très riche, cette région montagneuse représente un terrain idéal pour l’élevage caprin dans toutes ses déclinaisons. Raison pour laquelle ce séminaire est d’une importance capitale pour les éleveurs qui auront ainsi gagné en connaissances des techniques modernes d’élevage caprin.
Mais, l’organisation de ce séminaire parrainé par le ministère de tutelle et le wali de Tizi Ouzou ne tient pas uniquement du bénéfice que tirent les tenants de la filière. Son développement aura également des répercussions positives sur l’économie locale en particulier et nationale en général. L’élevage caprin peut faire le lit d’une industrie florissante de lait et de ses dérivés. Notre pays qui paye actuellement une lourde facture pour l’importation de ces produits peut développer la filière caprine pour ses besoins d’industrie fromagère à titre d’exemple.
Par ailleurs, il est à noter que les éleveurs caprins de la wilaya de Tizi Ouzou semblent perdre la maîtrise du choix des races caprines. L’importation de certaines espèces étrangères a fini par faire reculer la race locale qui tend pratiquement à disparaître. Pourtant, de l’avis des connaisseurs, c’est la chèvre kabyle endémique qui s’adapte le mieux aux caractéristiques du relief et du climat locaux.
Enfin, rappelons que cinq types de chèvres cohabitent actuellement en Afrique du Nord. La Capra hircus introduite depuis des siècles dans les pays du Maghreb (chèvre dite kabyle), Hircus manbrinus, Hircus Thebaïcus, Hircus reversus qui occupent ou ont occupé de vastes zones en Afrique orientale, au Sahara et dans le Sahel, et enfin la chèvre arabe introduite récemment. Trouette donne quelques caractéristiques de la chèvre kabyle de petite taille à poil long, oreilles tombantes, profil convexe à cassure nasale peu accentuée ; sa robe va du brun foncé au noir, son squelette a conservé les caractères principaux des caprins fossiles du Néolithique ; le cornage dressé varie peu: même forme légèrement vrillée dont les extrémités sont écartées vers l’extérieur et la longueur constante. Il s’est conservé à l’état initial dans tous les massifs montagneux du littoral, de la Kabylie au Rif marocain ». .

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