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Annaba

Une timide affluence

La réouverture partielle de certains commerces n’a pas vraiment impacté le processus de confinement à Annaba et encore moins drainé la grande foule.

Après des semaines d'hibernation, Annaba n'a vraiment pas repris son rythme de vie. L'activité commerciale semble rester tributaire de la pandémie, qui fait encore peur. Dès les premières heures, les commerces de produits cosmétiques et parfumeries, d'habillement, de chaussures, de l'électroménager et ustensiles de cuisine, ont rouvert leurs portes,
a-t-on constaté sur place. Habituellement, les rues commerçantes de la ville telle la rue Gambetta, le boulevard Emir Abdelkader entre autres, sont impraticables sous le flux des populations en pareille période. Hier, le dynamisme d'antan a, semble-t-il, cédé la place à une appréhension bien visible. Apparemment, les Annabis ne sont pas pressés de faire leurs emplettes. En cette période de mois sacré, certain commerces, les salons de coiffure et les magasins d'habillement notamment, restent fermés durant la 1ère quinzaine du mois, avant que l'activité commerciale n'atteigne son pic au cours des deux dernières semaines du Ramadhan. Idem pour les commerces de prêt-à-porter, de tissus, les merceries et autres n'ont pas eu l'affluence escomptée.
Les magasins de vêtements pour enfants quant à eux, ont quelque peu enregistré une activité, bien que timide, mais satisfaisante.
Les parents sont obligés de satisfaire leurs enfants, c'est pourquoi, ils ont amorcé la conquête des vêtements de l'Aïd.
Les pâtisseries et les confiseries, de leur côté, ne pouvaient pas mieux espérer. Même en retard, la réouverture des commerces de gourmandise, va booster le moral et donner la saveur perdue du Ramadhan.
L'activité des taxis urbains a, également repris, juste pour Annaba-Centre. Ainsi, l'effervescence attendue, après la réouverture des commerces, n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière à Annaba, une situation donnant lieu à un constat, en rapport avec les mesures de confinement. Ce dernier auquel les Annabis ne sont pas près
de l' abandonner, jusqu'à la fin de la pandémie du Covid-19.

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