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Un détecteur de gaz imposé dans les appareils de chauffage

Une vraie parade

pour un grand drame L’association El Aman salue l’initiative et appelle à finaliser la création d’un laboratoire national de contrôle des produits de consommation.

Enfin! Un détecteur de gaz monoxyde de carbone (CO) sera à partir du mois de novembre prochain imposé lors de l'achat de tout appareil de chauffage à gaz. C'est ce qui ressort d'une instruction donnée par le ministère du Commerce aux commerçants détaillants et en gros du matériel électroménager ainsi que pour tous les intervenants dans la chaîne de production et de distribution des chauffages qui fonctionnent au gaz. Le département de Rezig propose d'inclure le prix de ces appareils dans la facture de vente globale d'appareils de chauffage.
La proposition de rendre cet appareil obligatoire ne date pas d'hier. L'Association El Aman est la première association de protection des consommateurs qui a appelé à rendre «obligatoire» la vente et l'installation de ce type d'appareils. Hacen Menouar son président, contacté, hier, par téléphone, a estimé que «cette initiative est louable, mais elle demeure insuffisante» «C'est une mesure qui mérite d'être saluée» a-t-il indiqué arguant qu'elle vise «l'objectif d'atténuer l'ampleur des dégâts causés par le monoxyde de carbone». À rappeler à ce titre que le tueur silencieux -le gaz carbonique inodore et incolore- fait des centaines de victimes par an dans le pays. Des décès qui, rappelons-le, sont généralement imputés à «des appareils contrefaits», comme le signale à chaque fois la Protection civile. «Mais le ministère du Commerce, qui vient d'afficher une bonne intention pour lutter contre ce fléau meurtrier» poursuit Menouar, «a pris cette décision sans tenir compte de l'avis des associations à propos de la date choisie». Selon le même responsable, on ne doit pas faire dans la précipitation, puisque «tout doit être préparé d'avance». «Entre-temps, on ne doit pas aussi attendre jusqu'au mois de novembre, soit l'arrivée de la saison hivernale, pour que cette nouvelle mesure entre en vigueur», fait-il savoir encore.
«Notre association en parle depuis 2014. En plus de mener des compagnes de sensibilisations, nous avons créé à l'époque une commission pour élaborer des textes de lois et d'obliger les Algériens à installer un détecteur de CO dans leur domicile,» a indiqué Menouar. «Une proposition de ce texte juridique déposée au niveau du Parlement, avec ses deux chambres, n'a pas eu de suite à ce jour», a poursuivi l'interlocuteur avec beaucoup de désolation.Menouar n'a pas manqué l'occasion pour mettre en garde contre «le fait que les détecteurs de CO peuvent être contrefaits».
Il dira dans ce sens que «ces appareils sont complémentaires et ils peuvent être inefficaces s'ils sont contrefaits», avant de mettre l'accent sur la nécessité d'intensifier l'action de contrôle des activités de vente des appareils de la mort pour que les citoyens de soient pas la double victime!» Cela avant de conclure qu'«il y a urgence d'achever le laboratoire national de contrôle et de renforcer ses domaines de compétence».

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