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42e Acte de mobilisation

Vendredi de la détermination

Les manifestants ont largement commenté le procès des deux ex-hommes puissants de l’ère Bouteflika, à savoir Ouyahia et Sellal.

Hier et comme chaque vendredi, depuis 42 semaines consécutives, les Algériens ont investi les rues de la capitale. Les citoyens ont réitéré leurs slogans habituels et le changement du système en place. C’est le dernier vendredi de mobilisation avant l’élection présidentielle du 12 décembre, un scrutin que les marcheurs ont rejeté . Ils ont adopté un seul mot d’ordre « pas de vote », ce slogan est le plus scandé dans les rues de la capitale. Déterminés, les manifestants ont cependant gardé la caractère pacifique de leur action comme c’est le cas depuis le début du mouvement le 22 février dernier. Décidés à faire aboutir leur revendication, les marcheurs ont commencé à se rassembler dès les premières heures de la matinée d’hier. Ils étaient nombreux à scander des slogans politiques hostiles au pouvoir. Ils ont manifesté et crié haut et fort «Système dégage», «Pas de dialogue avec le reste de la mafia», «Vive l’Algérie», «Pas de vote» «Libérez les détenus d’opinion», et autres mots d’ordre hostiles au pouvoir, ont été scandés. « La mobilisation est d’une grande ampleur, depuis presque plus de neuf mois consécutifs, nous investissons les rues, pour montrer à ce pouvoir que nous avons le souffle et que nous allons rester le temps qu’il faut pour les déraciner et récupérer notre beau pays», lance une dame d’un certain âge, elle ajoute qu’elle n’a raté aucune marche depuis le 22 février dernier. « Le Hirak est un devoir national. Tous les Algériens doivent investir les rues pour faire entendre leurs voix ». S’agissant du vote, les manifestants interrogés semblent être convaincus que le maintien du scrutin n’est pas une bonne idée, de plus, ce système est illégitime à leurs yeux. « Il faut savoir que le prochain président n’est que le fruit d’un système malade qui a conduit le pays a la faillite», regrette un des jeunes manifestants, en s’interrogeant sur l’avenir de l’Algérie. « Je vais manifester et crier mon refus jusqu’à satisfaction de nos revendications légitimes», ajoute un autre marcheur.
Pour rappel, les manifestants ont déployé des banderoles sur lesquelles figuraient les traditionnelles revendications du Mouvement populaire, dont le rejet de l’élection présidentielle, l’indépendance de la justice et des médias.
Cette 42ème démonstration pacifique, intervient dans un contexte politique et judiciaire assez spécifique, les manifestants ont largement commenté le procès des deux ex-hommes puissants de l’ère Bouteflika, à savoir Ouyahia et Sellal. Concernant les détenus du Mouvement populaire, les Hirakistes ont exigé «la libération immédiate des jeunes retenus arbitrairement».
Cette actualité n’a pas échappé aux manifestants qui ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec les parents des détenus.
Les jeunes manifestants n’ont pas oublié également Lakhdar Bouregaâ. Pour eux, sa libération est plus qu’urgente. S’agissant du dispositif sécuritaire, tous les axes du centre d’Alger ont été fermés, les grands boulevards de la capitale ont tous été bloqués par des camions stationnés pour interdire le passage aux manifestants. Aussi, l’on note qu’aucun incident ni entrave policière n’a été signalé. Les agents des services de sécurité se sont juste contenté d’encadrer les marcheurs.

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