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Ali Benhadj rencontre les figures du Hirak

Vive polémique sur les réseaux sociaux

Cette initiative n’a pas livré tous ses secrets.

Des images de la visite effectuée par les figures du Hirak à l’ex- numéro deux du FIS dissous, Ali Benhadj, largement diffusées sur la Toile, continuent de susciter une vive polémique, notamment sur les réseaux sociaux. Des vidéos montrent Lakhdar Bouregaâ, le commandant de la Wilaya IV historique, l’avocat et militant des droits de l’homme, Mostefa Bouchachi, l’activiste Samir Benlarbi et l’avocat Abderrahmane Salah, au chevet de l’ancien dirigeant islamiste. Cette initiative n’a pas livré tous ses secrets. Il faut dire que cette action n’est pas isolée. Au lendemain de sa libération, l’activiste Samir Benlarbi s’est affiché avec le doyen des islamistes, Abdallah Djaballah, Abdelkader Bengrina, etc. Il faut dire également que des tentatives d’irruption sporadiques des slogans islamistes dans les manifestations hebdomadaires du Hirak, - censées revendiquer la rupture avec le système qui a fait la part belle à la mouvance - ont suscité des inquiétudes parmi les manifestants. Outre un travail de fond consistant à injecter des slogans pour en faire un avis dominant au sein du Hirak, mené par les ex-militants du FIS dissous regroupés dans l’association Racha. ces derniers dénonçaient chaque vendredi la surveillance policière permanente, interdisant toute activité politique à cheikh Ali Benhadj. Ils tentaient aussi d’absoudre leur pairs des crimes commis durant les années 1990. Interrogé au sujet de cette
rencontre par l’AFP, Me Bouchachi, qui porte encore l’étiquette d’avocat de l’ex-FIS, a déclaré : «Nous lui avons rendu visite chez lui, après avoir entendu qu’il avait été malmené (par les services de sécurité). C’était pour le consoler et lui exprimer notre solidarité». «Ali Benhadj ne peut même pas se recueillir sur les tombes de ses proches ou assister à des fêtes familiales», a-t-il dénoncé. Pour de nombreux observateurs, le risque aux conséquences incalculables est d’ouvrir, à travers cette polémique, la boîte de Pandore des anciens antagonismes. Ils ne manqueront pas d’annuler tous les efforts du Hirak tendant à conjurer les démons de la division. D’autre part, ce genre d’erreurs stratégiques car jusqu’ici, les Hirakistes s’interdisaient d’afficher des slogans partisans et idéologiques, en se contentant de revendiquer les pré-requis démocratiques, peut constituer un prétexte inespéré au pouvoir pour crier à l’infiltration, à la déstabilisation et l’atteinte à la sécurité de l’Etat. Certains activistes y décèlent une collusion entre islamistes et démocrates. à ce propos, l’écrivain Mohamed Balhi met en garde contre «ce genre de collusion, advenant suite à une insurrection ou un vote parrainé par les monarchies du Golfe, car ils aboutissent généralement à la victoire du projet islamiste au détriment de celui des démocrates». Par ailleurs, pour plusieurs internautes, «la séparation de la politique de la religion est un principe immuable que le mouvement ne doit pas perdre de vue pour ne pas rééditer le drame des années 1990». Quant aux membres des associations de victimes du terrorisme, ils reprochent à Bouchachi «ses accointances avec l’ex-FIS et Benlarbi ses penchants et convictions islamistes et à Lakhdar Bouregaâ son conservatisme».
Enfin, certains internautes ont encensé cette initiative laquelle, selon eux, est susceptible de réconcilier les deux courants ou les deux réelles forces politiques en présence dans la société.

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