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Sixième congrès du RND

Zitouni succède à mihoubi

En attendant le FLN, l'intronisation d'un redresseur à la tête du principal membre de la défunte coalition présidentielle, consacre la remise en selle du RND sur la scène politique.

Les travaux du congrès extraordinaire du RND, transformé en VIe congrès ordinaire suite à l'adoption d'une résolution dans ce sens, ont été pliés en moins de cinq heures. C'est l'ancien maire d'Alger-Centre entre 2007 et 2012, Tayeb Zitouni, qui a été plébiscité à la tête du parti par les 722 congressistes présents, jeudi, au Centre international des conférences (CIC). L'actuel directeur général de la Safex, succède, ainsi, à l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia emprisonné à El Harrach depuis mars 2019 pour corruption. En attendant le retour du FLN, l'intronisation d'un redresseur à la tête du principal membre de la défunte coalition présidentielle, consacre la remise en selle du RND sur la scène politique.
Depuis l'incarcération de Ouyahia, qui a écopé de 15 ans de prison ferme à l'issue de son procès de mars dernier, la fonction de secrétaire général par intérim a été assurée par l'ancien ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Candidat malheureux à l'élection présidentielle de décembre 2019 et dont la candidature à la présidence du parti a été pourtant plébiscitée par les huit congrès régionaux du parti, Mihoubi a annoncé, à l'ouverture du congrès, qu' «il n'exercerait plus de responsabilités au sein du parti» et qu' «il allait se consacrer désormais à l'écriture».
Lors de son allocution, le nouveau patron du RND a promis «d'imprimer une nouvelle vision politique à sa formation, consacrant la quête du consensus au service de l'intérêt suprême du pays». Cette vision, selon le nouveau secrétaire général, «sera axée autour du débat contradictoire interne pour chercher des solutions responsables aux différents problèmes et questions, loin de tout populisme, en mobilisant les militants et en mettant un terme à l'exclusion et la marginalisation à travers la réintégration des cadres et compétences perdus par le parti». à ce propos, il n'a pas manqué de rappeler son passé de «redresseur» et son «opposition» à la l'ancienne direction nationale du parti, caractérisée par «l'autocratie, l'exclusion et les violations des principes du parti». Cela étant, il a promis d'«oeuvrer à l'avenir à préserver l'unité du parti». Il a également annoncé des mesures à prendre sur le terrain pour renforcer la cohésion au sein de sa formation et former les cadres et les militants, en s'engageant à oeuvrer au rassemblement des militants et à s'éloigner de la division au sein de l'Algérie nouvelle. Sur le plan économique, il a déclaré que son parti «s'attellera à l'élaboration d'une nouvelle vision pour réaliser le développement économique et à concrétiser le projet de numérisation de l'économie nationale, tout en soutenant les catégories vulnérables».
Il a appelé les différents partenaires politiques à construire un front interne pour immuniser l'Algérie contre les menaces extérieures. à ce propos, il a salué la réaction officielle (le rappel de l'ambassade d'Algérie en France) suite à la diffusion par deux chaînes de télévision publiques françaises d'un documentaire sur le Hirak. Il a insisté, dans ce contexte, sur le soutien de la politique extérieure de l'Etat, dont il a salué la position face à «des tentatives d'ingérence flagrante et d'atteinte aux institutions de l'Etat et à la souveraineté du peuple algérien». Il a salué les décisions audacieuses prises par le chef de l'Etat, citant la mise sur la table de la première mouture de la Constitution. Enfin, le congrès a élu les nouveaux membres du conseil national et adopté les projets de résolutions qui y ont été soumis.

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