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Bouira

Tikjda : Premières neiges

Tikjda dispose d’un terrain d’entraînement en gazon synthétique, d’une piscine, de deux grands hôtels d’une capacité de plus de 400 lits, de circuits pédestres…

Les premières neiges ont couvert les hauteurs du Djurdjura, plus précisément Tikjda. La couche blanche succède à une semaine de pluies qui ont redonné le sourire aux agriculteurs qui craignaient une autre sécheresse dévastatrice. Le niveau alarmant de la baisse du niveau des barrages Tilesdit, Koudiet Asserdoun et Oued Lakhal est un indice qui faisait craindre le pire. L’arrivée de la neige en ce mois de novembre laisse croire à une année agricole intéressante selon un responsable des services de la Chambre d’agriculture. La fonte des neiges est le meilleur réservoir hydrique pour ces barrages, mais aussi aux nappes phréatiques souterraines. La neige est aussi un facteur nécessaire à la relance de l’activité dans la région de Tikjda.
Pour un cadre du Cnlst (Centre national des loisirs et du sport de Tikjda), « l’arrivée précoce comparativement aux années précédentes laisse croire à une année meilleure sur le plan des activités touristiques et sportives ». Comme chacun le sait, un bon nombre de familles célèbrent le Nouvel An et le réveillon au niveau de ce site. « Cet évènement annuel représente un taux appréciable des gains de l’Epic. L’instabilité qui prévaut dans la région en raison du refus de l’élection, est la raison des craintes des gestionnaires quant au manque à gagner que causerait cette situation. Le complexe table aussi sur la venue des équipes sportives nationales. Depuis plus de 15 jours déjà, l’équipe algérienne de lutte prépare ses échéances futures et les compétitions internationales à Tikjda.
Le séjour l’été dernier de l’équipe phare de la Kabylie, la JSK, est une preuve que le Cnlst répond aux normes pour une préparation. Il offre toutes les commodités nécessaires avec des sites naturels, mais aussi des équipements et des structures qui n’ont rien à envier à celles de nos voisins d’Ifrene au Maroc ou Aïn Braham en Tunisie. La trêve hivernale pour les sportifs et plus particulièrement les footballeurs approche. Les responsables des clubs algériens qui se plaignent d’un manque de finances ont une opportunité d’effectuer leurs remises à niveau à quelques kilomètres de la capitale, Alger, pour un coût
200 fois inférieur à celui dépensé ailleurs. Chaque fin de saison, les pensionnaires des Ligues 1 et 2 du Championnat national de football crient au manque de moyens financiers pour finir la saison. Chaque été et pour la préparation, ces équipes dilapident des millions d’euros dans des préparations en Tunisie, au Maroc, en France, en Pologne…questionnés sur le pourquoi et le comment, les dirigeants se cachent derrière le sacro-saint argument du manque de moyens. Le tourisme et le sport vont de pair. Sur ce plan et concernant la wilaya de Bouira, Tikjda peut devenir un pôle attractif avec ses multiples impacts sur l’emploi et la richesse.
Des équipes algériennes se rendent chaque année en Tunisie, au Maroc, en Turquie, en France pour préparer la saison sportive. Tikjda dispose d’un terrain d’entraînement en gazon synthétique, d’une piscine, de deux grands hôtels d’une capacité de plus de 400 lits, de circuits pédestres. Haizer à quelques minutes s’est dotée d’un stade aux normes, gazonné, d’une piscine semi-olympique, d’une salle omnisports. Bouira de son côté vient de réceptionner un stade gazonné situé en pleine forêt d’Erich. Elle dispose d’un stade en tartan et d’un autre en gazon naturel, d’une piscine, de plusieurs hôtels dont un relevant de l’Opow et d’autres commodités pour une préparation complète. Rien ne peut empêcher les équipes à venir profiter de ces structures à des prix, de loin inférieurs à ceux affichés par les pays voisins. Le complexe dispose d’un restaurant qui peut servir plus de 300 couverts par jour. Le Cnlst-bas, une bâtisse à l’abandon depuis les années 90, a été reprise ainsi que des chalets, des suites sont réceptionnées depuis le mois de juillet 2015. Une partie a été reprise par la direction du parc du Djurdjura et a été réservée aux universitaires, chercheurs et étudiants intéressés dans le domaine environnemental et écologique. Plusieurs universités ont déjà scellé des conventions avec la direction du parc.

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