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Un fils qui agresse un parent

5 Ans de prison pour l’agresseur

La maman n’a dû son salut qu’à l’intervention des voisins qui ont alerté les services de police.

Violence sur ascendant. Les juges de la cour d’appel près la cour d’Oran n’ont pas transigé en appuyant le premier verdict prononcé par le tribunal correctionnel d’Oran ayant condamné un trentenaire à cinq années de prison ferme.
Le mis en cause a été accusé d’avoir violenté sa mère en lui occasionnant de graves blessures au niveau de l’œil. Cette dramatique histoire, ayant répugné les présents au procès, a tourné autour de l’héritage revendiqué par le mis en cause. Elle a commencé le 25 octobre dernier lorsque la victime n’a trouvé rien de mieux à faire que de s’en remettre aux gendarmes de la commune de Boutlélis, à l’extrême Ouest d’Oran, se plaignant de son fils qui l’a insulté à maintes reprises, avant de l’agresser physiquement. Appuyant ses dires, la victime a accompagné sa plainte d’un certificat médical attestant avoir fait l’objet de graves violences. Et ce n’est pas tout.
La victime a fait état de l’origine de cette violence commise à son encontre, qui a commencé lorsque celle-ci (la victime) a réuni ses fils pour débattre de la question liée à l’héritage de l’habitation qu’ils occupent et qu’ils devaient partager à parts égales.
Le mis en cause, se révoltant, s’est mis dans une colère noire avant de s’en prendre à sa mère, exhibant un couteau avec lequel il l’a menacée. Dans sa crise d’hystérie, l’accusé est allé jusqu’à pousser violemment sa mère en la jetant par terre, lui causant plusieurs contusions au niveau de plusieurs parties du corps. Ce n’est là qu’un petit exemple d’une violence familiale dont les victimes sont très souvent les parents.
En effet, la violence sur ascendants prend des proportions démesurées. Des parents maltraités par leurs enfants sont en nombre croissant. Ils font très souvent l’objet d’insultes, de propos humiliants ou d’intimidations, de menaces de coups et blessures. Dans un passé récent, un jeune homme âgé de 30 ans a tenté d’égorger sa propre mère. Ce fut juste avant la rupture du jeûne, il s’était mis à la bousculer tout en lui tenant des propos malveillants et injurieux, lui assénant des coups sur tout le corps et la menaçant avec un couteau.
La maman n’a dû son salut qu’à l’intervention des voisins qui ont alerté les services de police. Arrêté, le mis en cause a été présenté par-devant le tribunal d’Oran pour «violence sur ascendant». L’auteur n’a pas nié son acte, mais a avoué, «avec regret», avoir maltraité sa propre mère.
Phénoménale est cette violence perpétrée sur les ascendants. Le mauvais traitement infligé aux parents par leur progéniture s’avère aujourd’hui être une autre forme de violence familiale, souvent présente, mais demeure encore un sujet tabou. Un phénomène qui n’a aucune limite sociale ou culturelle. Il touche des parents pauvres et riches, instruits, moins instruits et illettrés. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme en faisant état de plus de 200 cas de violence contre ascendant.
Les médecins reçoivent quotidiennement des parents demandeurs de certificats d’incapacité. En dépit des violences subies, l’amour filial prime.
Les mères battues représentent un taux estimé à 35%, mais rares sont celles qui ont déposé plainte. Sur le total des victimes frappées par leurs enfants, seules 40% déposent plainte.

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