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Comment les prendre, monsieur le ministre ?

Depuis le temps que nous rêvions d’assister aux débats mettant en scène des magistrats ripoux, pas ceux qu’on fait passer pour des ripoux.
Le dernier exemple remonte au fameux président de la défunte et unique chambre administrative d’Alger, exécuté en bonne et due forme. Pour avoir dit non à un homme de main de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Belaïz.
La machine infernale s’était alors abattue sur le pauvre magistrat qui ne pouvait pas trouver le bon bout pour se défendre, ni même la queue pour s’y accrocher. On le jugea hors de la compétence judiciaire pour montrer aux proches et aux fans d’une justice propre que la justice était la même pour tous. Mais à la décharge de ces juges et procureurs d’une autre ère, rappelons que tous les commis de l’Etat, oui tous étaient malmenés et gare à tous ceux qui osaient ouvrir leurs grandes gu... ! Ce serait alors une pluie d’ennuis à ne pas en finir pour les éternels mécontents, pas du régime, mais contre ses pratiques. Oui, les remontrances, les blâmes, les eng… et autres décisions disciplinaires ne manquaient pas à l’époque. Et comme chaque fonctionnaire, chaque commis de l’Etat ressent des « brûlures » au fond de l’estomac contenant du « foin », tout ce qui vient du régime ou de ses sbires marque les esprits, gèle l’initiative et immobilise toute entreprise à venir. Alors, comment faire pour mettre un terme aux agissements de juges ripoux ? C’est l’affaire exclusive des chefs de cour en premier lieu et de la chancellerie qui transmettra au conseil supérieur de la magistrature lequel saura sévir à travers son conseil de discipline.

De Quoi j'me Mêle

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