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«Enlèvement» sur la piste d’atterrissage

Samedi dernier, le vol Constantine-Alger de 20h30 s’est terminé en queue de poisson, car après un vol de 50 minutes, l’appareil se posa sans aucun problème, sauf que, au lieu de faire descendre les passagers aux environs de 21h40, le jeune steward était cependant confus de ne pas procéder à l’évacuation de l’ATR tout de suite. Cinq minutes plus tard, la voix nasillarde du pilote grésilla pour s’excuser du retard car le chauffeur du bus n’était pas au rendez-vous de l’avion. Des grognements se firent entendre à l’intérieur de l’appareil où quelques voyageurs s’impatientaient et pour cause ! Les quelques secondes qui s’égrenaient, faisaient que l’ambiance ressemblait énormément, aux séquences des movies yankees qui montraient l’angoisse des « otages » des pirates de l’air, les armes en moins ! « L’avion qui a décollé de l’aéroport Rabah-Bitat de l’antique Cirta était bel et bien au rendez-vous, alors que le bus garé à l’aéroport Houari-Boumediene de Dar El Beïda-Alger, n’était pas encore arrivé ! » s’est exclamé un vieux en direction de sa probable fille qui tenait, dans ses bras, un joli poupon endormi. 5, 10, 15 minutes plus tard, le « sésame » s’ouvrit à la grande satisfaction des voyageurs qui, à la sortie, seront assaillis par une véritable « meute » de clandestins qui, auparavant, à la vue de détenteurs de véritables gros butins, se pourléchaient les babines à la vue de ces appétissants clients ! Entre-temps, nous eûmes la curiosité de nous adresser au vieux chauffeur qui écouta sentencieusement notre remontrance avant d’avoir un légitime sursaut d’étonnement : « Non, hadj, on vient de m’informer de votre arrivée. La coutume veut, que dès que l’atterrissage de l’avion est annoncé, on m’appelle. Pour cette fois, on vient de me contacter, il y a un petit moment et me voilà ! » La mise au point terminée, nous nous excusâmes auprès du brave employé, avant de situer désormais la responsabilité du ratage, puis nous attendîmes que les quatre dernières familles encombrées d’enfants en bas âge, quittent l’avion, faisant connaissance avec le degré de température hors de l’appareil, qui frôlait un degré, pour démarrer en direction de la sortie. Comme d’habitude et comme à chaque raté d’Air Algérie ou de l’Egsa, les passagers s’en vont vers leurs domiciles, avec le secret espoir, que le prochain vol soit meilleur que les précédents, sur tous les plans et surtout qu’on en finisse avec les atermoiements des travailleurs de l’aéroport, un coin qui porte de surcroît un nom de valeur historique !

De Quoi j'me Mêle

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