{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Récupération des biens communaux

L’APC d’Oran lance sa première révolution

Le prix de la concession, quant à lui, n’a pas changé depuis plusieurs décennies.

Mieux vaut tard que jamais. La ville d'Oran, qui a, des années durant, marqué un silence parfait et un laxisme sans frontières, sort ses gants et entame sa révolution entrant dans le cadre de la lutte pour la récupération des trottoirs, parkings et autres espaces squattés. La rue comme propriété privée envahie par des dealers sévissant alors qu'ils sont détenteurs de gourdins et parfois d'armes blanches. Peu nombreux sont ces squatteurs qui sont réellement constitués de chômeurs en quête de travail.
La direction de la voirie près la municipalité, en coordination avec la délégation communale Ibn Sina, les services de la sûreté urbaine et la Pupe, ont procédé à l'enlèvement des barrières et obstacles illicites qui entravent les passants ainsi que la circulation dans la très large avenue Sidi Chahmi. Celle-ci, abritant plusieurs centaines de commerces, est connue pour sa forte circulation, mais très souvent obstruée dans un axe en raison des haies dressées par des commerçants.La délégation communale Sidi Lhouari, en collaboration avec la division de l'hygiène et de l'assainissement «D.H.A» a procédé le mardi
12 janvier à l'éradication d'un point noir dans la Cité Monie. «C'est à casquer ou à casser!» Telle est la devise de ces squatteurs des espaces de stationnement lorsqu'ils s'adressent aux automobilistes en quête d'un espace de stationnement.
La commission communale, en charge des transports, a répertorié plus de 200 parkings illégaux dressés un peu partout dans les rues, ruelles, coins et recoins de la ville. Une deuxième révolution attend cette municipalité. Il s'agit de la rentabilisation des panneaux de publicité dont les espaces accordés aux agences de communications et de publicité à raison de 100 milliards de centimes, en plus des marchés essaimés un peu partout dans l'ensemble des secteurs urbains.
À lui seul, le marché géant de M'dina Djedida est fréquenté par plusieurs milliers de commerçants occupant, chacun, des espaces aux superficies correspondant à la nature de l'activité exercée. Le prix de la concession quant à lui n'a pas changé depuis plusieurs décennies. Pis encore, certains acquéreurs sont ingénieux dans leur mode opératoire en sous-louant les espaces alors que le cahier des charges qu'ils ont ratifié est explicite, puisque interdisant la sous- location.
Le siège du secrétariat général de l'APC d'Oran a abrité, jeudi dernier une réunion en présence du vice-président Abderrahmane Bellabès, du secrétaire général, Noureddine Mestour, du chef de cabinet, Mustapha Bettayeb et des directeurs de délégations communales.
Trois points importants ont été débattus lors de cette réunion: la décentralisation de la DHA, le recouvrement et la réorganisation des services techniques. En effet, la division d'hygiène et d'assainissement a été le dossier primordial durant cette rencontre de coordination où une décentralisation dans les différentes délégations communales serait la solution la plus plausible.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours