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Cancer du sein

La cote d’alerte

«L’obésité ajoutée à la ménopause aggravent ce risque en le multipliant par sept.»

Les spécialistes sont unanimes à dire qu’il était temps de se pencher sérieusement sur le volet lié à la prévention du cancer, dont principalement cette pathologie frappant spécialement les femmes, le cancer du sein. Dans leurs différentes sorties, ils ne cessent pas de tirer la sonnette d’alarme, tout en mettant en garde contre les facteurs déclenchant cette maladie, mais surtout les complications qu’elle engendre. Cette maladie est à prendre très au sérieux du point de vue lié à la prévention, en renforçant tout d’abord celle-ci.
La situation est à son apogée, d’où la nécessité de prendre des mesures à la hauteur de son développement, en renforçant les campagnes de sensibilisation rentrant dans le cadre de la prévention. C’est la cote d’alarme. Le registre régional du cancer fait état de plus de 7 927 cas de cancers recensés dans 14 wilayas de l’ouest et du sud-ouest du pays. La wilaya d’Oran se taille la part du lion, en raflant la première place avec près de 1 860 cas confirmés, dont 560 cancers du sein relevés chez les femmes dépistées. Cette pathologie représente près de 52% des cancers chez la femme.
Les chiffres de ce registre, montrent également une augmentation du taux du cancer du poumon et des bronches, chez la femme à Oran essentiellement et dans d’autres wilayas, qui serait due au fait que des femmes fument aussi bien la cigarette que la chicha. À cela, s’ajoutent plusieurs autres cas de tumeurs bénignes ou de kystes mammaires avec les traitements les plus fiables en Algérie. Élément premier soulevé, les spécialistes mettent en garde contre l’obésité touchant de plus en plus de femmes algériennes. La forte corpulence, ou encore le surpoids, accroît le risque de contracter le cancer du sein.
«L’obésité représente un facteur de risque du cancer du sein chez la femme», a-t-on affirmé ajoutant que «l’obésité ajoutée à la ménopause, aggravent ce risque en le multipliant par sept». «Le temps est calculé, d’où la sensibilisation accrue», a-t-on expliqué, soulignant qu’«il faut agir plus dans l’information et la sensibilisation pour le dépistage précoce, avant qu’il ne soit trop tard». Il préconise en ce sens «la nécessité d’adopter un style de vie basé sur l’activité physique et un régime alimentaire pauvre en sucres et graisses, qui pourrait aider, mais le plus important est de se dépister le plus précocement possible».
Ce facteur de risque concerne plusieurs cancers dont ceux de l’œsophage, du côlon, du rectum, du pancréas, du foie, du rein, de la vésicule biliaire et du sein après la ménopause. Il est donc impératif d’éveiller les consciences chez la femme, en la mettant en garde contre le surpoids, bien avant la ménopause et ce, «afin qu’elle adopte un autre style de vie et d’alimentation».
Sur les 45 000 cas de cancer enregistrés annuellement en Algérie, plus de 25 000 concernent la femme, toutes localisations confondues, avec une fréquence très importante du cancer du sein.
Les spécialistes, qui jugent inquiétante la prévalence du cancer du sein chez des sujets très jeunes, ont appelé à la mise en place d’un programme national de dépistage. Les même spécialistes estiment que le cancer du sein, avec une incidence de plus de 8% par an, est considéré comme étant un fléau national. Les spécialistes relèvent également que l’Algérie est l’un des rares pays où la proportion des cancers féminins est plus importante que les cancers masculins.

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