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Cnrc de Annaba

La directrice relevée de ses fonctions

Une affaire dont les dessous n’ont pas encore livré leur secret, puisque le limogeage de la directrice du Cnrc de la wilaya d’Annaba, est survenu dans des conditions inexpliquées.

Intrigante décision, que celle relative à la mise fin aux fonctions de cette responsable alors qu'elle est atteinte du coronavirus, documents à l'appui. Les explications apportées par les deux parties, font état d'un «dépassement dangereux, des prérogatives du ministre du Commerce, puisque le document de limogeage de la directrice ne porterait pas la signature du ministre. Pis encore, nous explique t-on, «tous les responsables centraux et les préposés des antennes locales, relevant de la direction du commerce de la wilaya d'Annaba, ont reçu la copie de la notification du limogeage de la responsable». Ladite note stipule que «suite à la fin de fonction de Mme... son agent a été désigné pour assurer l'intérim de la direction du commerce d'Annaba». La décision, selon le document n°857/20 du 8/11/2020, en notre possession, a été prise par la direction du commerce de la wilaya d'Annaba. Mais l'arrêté de la décision n'a pas été remis à la défense (justice) de la responsable du Cnrc d'Annaba. Par ailleurs, l'arrêté n° 234/20 en date du 8/12/2020, émanant du ministère du Commerce, portant cette décision, n'a alors été notifié à la directrice, que les 8,9 et 10 décembre de la même année, elle était en poste. «On aurait attendu», nous dit-on, «qu'elle soit dans son bureau dans l'après-midi, pour effectuer ses tests de la Covid-19, pour faire appliquer l'arrêté ministériel, et installer son intérimaire dans ses fonctions», document à l'appui. De plus, de retour à son bureau dans ce même après- midi, la responsable a été surprise par le changement du verrou de la porte de son bureau, a fait savoir la défense de la responsable. Celle-ci n'était même pas autorisée à récupérer des objets personnels, en raison d'une notification, interdisant l'ouverture du bureau. Des faits que même nos sources au sein de l'agence du Cnrc d'Annaba, ont confirmé. N'ayant pas pu joindre un quelconque responsable de sa tutelle, le ministère du Commerce en l'occurrence, la responsable était contrainte de recourir à l'inspection du travail, PV de non-réconciliation à l'appui, puis à la justice. Selon la désormais ex-responsable du Cnrc/Annaba, elle est à la tête de cet organisme, depuis 6 ans après avoir été nommée par arrêté ministériel et titularisée en 2016 dans son poste. Une correspondance officielle en date du 30/12/2020 a été adressée par la défense à la tutelle, à laquelle une réponse émanant du secrétariat général, document à l'appui, donne un tout autre motif au limogeage de la responsable. Selon le courrier du ministère du Commerce, daté du 3/01/2021, dont nous détenons une copie, la décision a été prise sur la base de l'incohérence des diplômes scientifiques avec le poste de la responsable. Interrogée sur les vraies raisons de limogeage, la défense de l'ex-responsable du Cnrc/Annaba, a révélé que sa cliente a fait l'objet de beaucoup de pressions. Elle aurait fait l'objet de marchandage et on lui aurait même «demandé son n° de compte CCP pour...». Des révélations nécessitant une vérification à plus d'un niveau pour découvrir que les ficelles de l'affaire s'étirent dans la sphère de certaines zones d'ombre, influentes, dans la wilaya d'Annaba. Ces zones d'ombre dont le secteur du commerce avec tous ses segments, se trouvent être menacés par cette responsable, qui, selon nos indiscrétions, éclairées par des sources internes au Cnrc/Annaba, se trouve être la jungle du commerce. Selon les mêmes sources, l'ex-responsable aurait débusqué quelque 420 entreprises fictives, entre autres agissements frauduleux. Ce qui n'a pas été du goût des relais du pourrissement dans la wilaya d'Annaba, pour tenter «une manoeuvre qui leur a bien réussi», nous dit-on, «induisant peut-être la tutelle en erreur», ont estimé nos sources.
Par ailleurs, au moment où nous mettons sous presse, noua apprenons que l'affaire a pris un virage important, puisque une source sécuritaire nous a laissé entendre que les éléments de la brigade financière et économique, près la sûreté de wilaya d'Annaba, ont ouvert une enquête.

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