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Saison estivale à Béjaïa

Le bricolage continue

Le lancement officiel d’une saison estivale suppose que toutes les structures sont fin prêtes. à Béjaïa, c’est loin d’être le cas.

Venus spécialement de France pour visiter la région de Bejaia et plus particulièrement la grotte féerique d’Aokas, ils sont repartis bredouilles trois jours après. Même la promesse faite au téléphone par un responsable communal de procéder à son ouverture, dimanche dernier, n’a pas été tenue. Voilà comment est gérée la saison estivale à Béjaïa. Une ville où l’on n’arrête pas de vanter ses mérites dans le discours officiel pour ensuite offrir aux visiteurs une réalité amère faite de retard, de dépassements de tous genres. Incontestablement la culture du mensonge a encore de beaux jours devant elle.
Les parkingeurs, les squatteurs de plages et de trottoirs, les travaux refont surface comme pour dire qu’à Béjaïa c’est la continuité. On prend les mêmes et on recommence. L’accueil dont se vantent les autorités est loin d’être là.
A titre d’exemple, la grotte « féerique » d’Aokas, ce site époustouflant, est restée fermé plus de 10 jours après le lancement officiel de la saison estivale. Ses visiteurs n’avaient donc pas le droit d’apprécier et d’admirer les formes ascendantes (stalagmites) et descendantes (stalactites). Ils avaient rêvé de plonger dans un monde imaginaire exceptionnel. Mais ils seront toutefois déçus d’une réalité amère, faite d’une pollution aggravée par un laisser-aller flagrant des services concernés. Il convient de rappeler que la grotte féerique est l’un des sites les plus prisés de la wilaya de Bejaïa durant les vacances d’été. Découverte en 1962 par une entreprise franco-italienne lors du creusement du tunnel de la RN09, et ouverte aux touristes en 1984, ce site a toujours fait le bonheur de milliers de visiteurs, qui ne peuvent s’empêcher de s’y rendre à chacun de leur déplacement en saison estivale, seule période de l’année où la grotte dévoile sa splendeur. L’APC d’Aokas, qui gère le site, brille par le mauvais entretien des lieux en dépit des rentrées financières qu’il lui engendre chaque été. L’autre site qui est fortement fréquenté par les estivants reste la cascade de Kafrida. Sur ce site, c’est la loi des occupants qui règne. Vous n’avez par exemple pas le droit de filer ou de prendre une photo. Il faut impérativement passer par les deux ou trois photographes qui officient sur place. Si le décor et l’entretien y sont, par contre, la manière et l’accueil laissent à désirer. Au prétexte de la présence des familles qui refusent de figurer sur les prises photographiques d’autres visiteurs, les photographes sur place profitent pour dicter leur loi La loi, est partout. Elle est présente sur les plages les plus fréquentes. Les familles qui choisissent généralement les plages surveillées sont souvent surprises de trouver tous les meilleurs espaces occupés par les loueurs de parasols, tentes et tables. Pour pouvoir profiter des plaisirs de la grande bleue, vous n’avez aucun choix, sauf celui de débourser une moyenne de 1 500 DA. Si vous avez votre propre matériel de plage, il faudra aller s’installer ailleurs, loin des postes de secours. Auparavant, vous devez passer par une autre saignée, celle du ticket de parking qui vaut au minimum 200 DA. Ainsi va le tourisme à Béjaïa où l’état n’est présent que sur le plan du discours. Quant aux faits, on n’en voit pas ses traces sauf peut-être sur les routes ou les différents plans de sécurité sont mis en place pour tenter d’éviter l’aggravation du triste bilan macabre qu’enregistre chaque saison la wilaya de Béjaïa.

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