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Oran

Le mal des pesticides

Les spécialistes mettent en garde contre l’excès de ces produits jugés nuisibles.

Utilisés à mauvais escient, les pesticides assènent un coup dur à la santé du consommateur. Evoquer une telle problématique n’est plus un tabou si on la pose avec acuité sur la table des discussions dans le but d’atténuer ne serait-ce qu’un tant soit peu, un tel phénomène devenu en vogue, ces dernières années. Les agriculteurs sont, de plus en plus, demandeurs de tels produits, alors qu’ils sont conscients que cela n’est pas sans impact sur la santé du citoyen. Consommer une poire achetée sur le marché d’El Hamri est synonyme d’une maladie certaine, si l’on ne prend pas en compte les notions régissant les règles d’hygiène, en lavant convenablement le fruit acquis.
Les dégâts sont de plus en plus incommensurables et démesurés. La santé du consommateur est, de jour en jour, menacée. Les gastro-entérologues n’en disent pas le contraire. Idem pour les épidémiologistes affairés à longueur de journée à la recherche des moyens permettant d’éradiquer «ces germes» menaçant la santé publique. C’est du moins la réponse tant recherchée par la 9ème rencontre internationale de toxicologie, organisée sous le thème lié aux «pesticides : risques sanitaires et environnementaux». La question de l’utilisation des pesticides en agriculture a constitué le sujet principal des débats. La professeure Hassiba Rezkallah, lançant l’alerte, a été très critique vis-à-vis des agriculteurs en leur imputant la responsabilité de l’utilisation excessive des pesticides dans leur culture. En fait, les agriculteurs, si l’on prend en compte des déclarations du professeure Rezkallah, sont peu soucieux en enrichissant les produits agricoles par des pesticides. Il fera savoir en ce sens que «des agriculteurs ne respectent pas parfois les doses et les délais avant la récolte ». Il ajoute que «cela laisse des résidus de pesticides sur les produits agricoles». Un tel fait n’est pas un simple point de vue, les résidus des pesticides sur les produits agricoles sont hautement nocifs de point de vue scientifique.
Aucun des chercheurs ne dira le contraire. C’est le cas de la présidente de la Société algérienne de toxicologie, la professeure Berkahoum Alamir. Cette dernière, mettant en exergue le rôle enrichissant des pesticides, met toutefois en garde contre l’excès de ces produits jugés par tous les scientifiques hautement nocifs pour la santé publique.
Elle a, dans ce chapitre, souligné que sa «société réunit des scientifiques pour présenter des travaux et des recherches». Elle a ajouté que «cela nous permet d’avoir une visibilité sur la situation de l’utilisation des pesticides et ses effets sur la santé, de la prise en charge des intoxications aiguës dues aux pesticides et de la prévention sur les résidus des pesticides dans les produits agricoles».

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