{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les éboueurs de Tichy en grève illimitée

«Nos salaires!»

La ville de Tichy croule sous les amas d’ordures ménagères. Une situation qui s’aggrave de jour en jour en l’absence de réponse à la revendication, soulevée par les travailleurs communaux à travers un mouvement de grève illimité.

Les travailleurs communaux de Tichy sont entrés en grève illimitée, depuis trois jours à l'appel de leur syndicat. Ils réclament leurs salaires impayés. Ces salaires tant désirés sont «subordonnés aux subventions d'équilibre qui n'arrivent malheureusement pas», écrit le maire sur sa page facebook qui reconnaît la revendication «basique légale et légitime à laquelle aspire tout fonctionnaire». Devant cette situation d'insalubrité publique menaçant la santé des citoyens, «notre responsabilité est engagée pour prendre des mesures y afférentes pour nous épargner des maladies auxquelles nous sommes exposés», indique l'édile communal, en lançant «aux hôteliers, aux détenteurs de résidences et aux commerçants qui génèrent des quantités importantes de déchets à participer à leurs évacuations vers la décharge publique en complément des engagements de la commune». Depuis, la situation s'aggrave de jour en jour. La ville de Tichy croule littéralement sous les immondices. Des amas d'ordures se forment un peu partout, offrant à la vue un décor des plus désolants et une image hideuse de la ville. Bien que les vacanciers soient repartis après la courte saison estivale, la coquette ville de Tichy, destination préférée des estivants de tous horizons, en cette période estivale, observe impuissante ses merveilleuses plages au sable fin doré se transformer en une sorte de dépotoir à ciel ouvert. Si l'absence de collecte des ordures sur les plages n'est pas la conséquence de ce mouvement de grève des travailleurs communaux, la situation dans les quartiers et rues de la ville, qui laissait déjà à désirer, s'enlise depuis trois jours. La suspension de la collecte des ordures ménagères qui s'en est suivie par les services de l'APC, suite à cette grève illimitée, a eu des conséquences déplorables sur l'environnement de cette station balnéaire, bien que vide de ses vacanciers en ce mois de septembre. La ville de Tichy croule littéralement sous les immondices.
Des amas d'ordures se forment un peu partout, offrant à la vue un décor des plus désolants et une image hideuse d'amoncellement de déchets ménagers. Les odeurs nauséabondes émanent de ces centaines de décharges dans les rues et quartiers. L'image de la RN 09 qui traverse la ville, illustre à elle seule, l'urgence d'agir. Les riverains avancent le risque sur la santé publique que représente cette suspension de collecte, qui s'est traduite par des amas d'ordures à proximité des habitations. Pour sa part, la maire de la ville s'est contentée d'expliquer les raisons de la grève et d'appeler à la participation, notamment des opérateurs pour lever les ordures. Tout comme lors de la fermeture de la décharge communale, l'été dernier, cette grève des éboueurs a engendré la prolifération de plusieurs décharges sauvages à travers les différents quartiers de la commune. L'APC de Tichy se trouve devant une situation inextricable et c'est à la maire et son exécutif de trouver une solution, soit par un dialogue avec les grévistes ou une pression sur les autorités de la wilaya pour arracher cette fameuse subvention d'équilibre à l'origine du non-paiement des salaires et par ricochet du mouvement de grève des travailleurs. «Gouverner c'est prévoir.». C'est de cela que semble manquer la ville de Tichy, si on considère de nombreux autres problèmes que vit cette collectivité.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours