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L’œil au palais

Quoi de neuf du côté du Val ?

La Cour suprême ! Trois mots simples qui ont toute leur signification. Une signification ardue pour les non-initiés. La Cour suprême est l’unique lieu pour un exercice sain du droit. Ses magistrats doivent allier la compétence, l’expérience et la raison à la constante recherche de la jurisprudence. Pour des raisons complexes, des raisons que nous développerons plus tard, le temps que la profonde blessure se cicatrise, et l’explication sera donnée. Mais pour avoir une idée de ce qui s’est passé durant six décades en matière de magistrature, disons pour le moment, grâce aux langues qui commencent à se délier depuis peu, que la justice a été donnée jusqu’en 2019, en présence de forces extrajudiciaires ! Comme nous l’écrivions plus haut, le moment n’est pas encore venu d’expliquer le grave phénomène qui a eu lieu il y a longtemps ; décrié sous la couverture, mais jamais au grand jour. Le discours du ministre de la Justice, prononcé il y a à peine trois jours, a sonné le glas des bricoleurs, aux affairistes qui tournoyaient au-dessus du val D’Hydra, aux trafiquants de tous bords et aux parasites qui, sous le masque de dévoués serviteurs, ne sont en réalité que de minables hommes de main des suceurs de sang du peuple qui a ouvert grand les yeux pour ne plus jamais les refermer ! Abderrachid Tabi, le nouveau premier président de la Cour suprême, ancien adjoint de Louardi Benabid, ex- procureur général près la Cour suprême, est venu à la présidence, muni de cartes gagnantes puisqu’il va travailler sur les erreurs passées qui ne sont pas près de revenir de sitôt grâce à une vigilance accrue des nouveaux responsables décidés à passer à la vitesse supérieure en vue de rattraper l’énorme retard connu de tous ! Pour ce qui est du futur rendement de Tabi, il est impératif d’effectuer un petit tour sur le parcours du nouveau premier président de la Cour suprême depuis samedi dernier. Il a trotté depuis 1984, soit la fin du galop à l’ENA, en sautant sur les juridictions du pays d’Oum el Bouaghi, à Bouira en passant par Boussaâda et Sour El Ghozlane, avant de bondir sur le parlementarisme, la chefferie du gouvernement du temps de Ahmed Benbitour, alors chef du gouvernement. Entre tout cet étalage, il y a eu des études au Canada, sanctionnées par un diplôme. Travailleur infatigable, Abderrachid Tabi est un meneur d’hommes hors pair à condition qu’il ait le temps nécessaire pour mener à bien sa mission avec toutes les parties concernées par l’avenir de la justice.

De Quoi j'me Mêle

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