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Seule la vérité

Maitre Nassima Aïd, a plaidé cette semaine, à El Harrach (cour d’Alger), pour un jeune poursuivi pour vol, fait prévu et puni par l’article 350. Il s’agit d’un groupe dont la composante se connaissait très bien. Donc, le conseil est arrivé dans la juridiction de l’est d’Alger, retrouver ses trois autres confrères, armés jusqu’aux dents d’éléments sérieux, censés éclairer le tribunal qui se réjouira d’avoir en face de lui des avocats venus lui donner un bon coup de main.
Maître Aïd s’est appuyée d’emblée sur les solides liens qui existent entre le chauffeur du véhicule et le troisième inculpé qui a expliqué tout comme le premier inculpé, qu’il ne les connaissait pas.
«C’est clair ! Il ne les connaissait pas. Il les a connus dans les dédales du tribunal, même pas à la sûreté urbaine du coin. Qu’on ne cherche surtout pas à vomir des mensonges. Et surtout pas à déformer les faits !» s’est exclamée l’avocate blonde de Chéraga (cour de Tipasa) qui a ajouté que l’inculpé a été informé que la voiture dans laquelle il se trouvait, appartenait à un autre individu qui devait la céder aux deux autres lascars !
Le conseil a tout mis sur le dos de l’inculpé Mustafa, qui n’a jamais dit la vérité. «Par contre et c’est la seule version à prendre en considération, mon client vous a dit la stricte vérité. Il ignorait totalement que l’auto était volée. Il a été victime d’une méprise. Sa bonne foi ayant pris un bon coup, car c’est son voisin qui l’a roulé dans la farine ! C’est pourquoi, je réclame en toute sérénité, la relaxe de mon jeune client qui n’a dit que la stricte vérité !», a conclu maître Aïd qui a quitté le prétoire, la salle d’audience, le tribunal et le tout El Harrach et son éternel brouhaha, laissant la jeune magistrate décontenancée d’abord, mettre en examen un dossier, au fond, très bien expliqué.

De Quoi j'me Mêle

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