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Sur un fil, au-dessus d’un ravin…

Il est heureux pour nous, un des rares témoins de la marche quotidienne de la justice un peu partout dans le pays, d’assister depuis le début du « Hirak », à des tentatives de la part des magistrats d’aller vers l’indépendance de la justice.
Pour le commun des Algériens, c’est peut-être l’heure de cueillir cette indépendance et s’en servir comme d’un ballon sur un terrain vague ! Mais pour les initiés, c’est un rêve difficilement réalisable. Cette affirmation provient du fait qu’il faut d’abord effacer le traces de l’à - plat- ventrisme de plus de cinquante-six années judiciaires. Ensuite, il y a plusieurs obstacles à franchir : il faudra avant tout, notamment, acquérir plus de crédibilité auprès de l’opinion publique difficile à convaincre sur la capacité des magistrats dont la réputation est depuis longtemps entachée. Il faudrait peut-être dire haut et fort, que le comportement des justiciables y est pour beaucoup : en effet, combien de « gagnants » de procès quittent la juridiction, en silence, alors que les perdants font un carrousel insupportable ? Il faut aussi rappeler que certains d’entre eux ont reconnu, publiquement, qu’ils fonctionnaient quotidiennement « au téléphone » par le passé, à savoir utiliser à bon escient l’indépendance de la justice. Par ailleurs, il faudrait que les nouveaux magistrats se débarrassent à tout jamais du « cancer » qui tombait, tel un couperet, des hauteurs d’El Biar, (Alger).
Ce cancer était de concrétiser les demandes, les plus inacceptables, sans protester. Maintenant, depuis l’arrivée de Belgacem Zeghmati au poste de ministre de la Justice, il semble prêt à entrer dans l’ère de l’indépendance de la justice, une œuvre ardue, certes, pointilleuse, mais pas impossible.

De Quoi j'me Mêle

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