{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Constantine

Un médecin dealer arrêté

Ils ont été pris la main dans le sac au niveau d’un des quartiers populaires de Constantine, sur le point d’écouler des psychotropes.

Le trafic de stupéfiants continue de faire l'actualité dans le pays. De plus en plus de personnes s'adonnent à ce commerce illicite. Sans même être des consommateurs, ces individus, sans aucune conscience inondent la société par ces poisons qui touchent plus particulièrement les plus jeunes.
Dans le cadre de la lutte, justement, contre ce trafic qui connaît une ampleur inquiétante, la Brigade de recherche de la police spécialisée a réussi à mettre fin à une association de malfaiteurs qui a fait de ce trafic un bon fonds de commerce. Il s'agit d'un groupe composé de six personnes, dont deux femmes et un médecin, dont l'âge varie entre 33 et 54 ans.
Les mis en cause pouvaient ainsi écouler et obtenir leur marchandise grâce aux ordonnances médicales délivrées par ce médecin qui s'avère l'accusé principal dans cette affaire.
Les faits, selon un communiqué de la sûreté de la wilaya, transmis à notre rédaction, remontent au «signalement» de ce groupe aux services concernés. Selon les renseignements sur la base desquelles la police est intervenue, les accusés en cause se trouvaient à bord d'un véhicule utilitaire dans l'un des quartiers populaires de Constantine sur le point d'écouler une quantité de psychotropes.
Les enquêteurs ont aussitôt réagi et se sont déplacés sur les lieux. Une fois le véhicule repéré, les policiers passent à une fouille minutieuse aussi bien de la voiture que des cinq personnes qui l'occupaient. Le déplacement des policiers n'a pas été vain, puisqu'on découvre une quantité de 520 unités de psychotropes dans le véhicule et une autre quantité, évaluée à 120 unités sur les autres personnes. Conduits au poste de police, les cinq mis en cause dont les deux femmes, passent aux aveux. L'enquête impose aux policiers d'obtenir un mandat d'extension de compétence et ça sera chose faite pour que l'accusé principal, qui n'est autre que le médecin qui délivre les ordonnances, soit arrêté à son tour. La perquisition à son domicile autorisée par la justice a permis de découvrir les 671 unités de psychotropes déjà saisies, pas moins de neuf flacon d'anesthésie.
Les six mis en cause ont été ainsi présentés devant la justice après les procès-verbaux pour répondre des chefs d'inculpation de détention, commercialisation de psychotropes et constitution d'une association de malfaiteurs et de criminels.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré