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Litiges entre les clubs des Ligues 1 et 2 et les joueurs

69,8 milliards de centimes impayés

Il est utile de préciser que les montants avancés par la Fédération algérienne de football, sur son site officiel, ne concernent pas des dettes vis-à-vis de l’instance en question, mais ne sont relatifs qu’aux salaires impayés des joueurs.

La direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) est en tournée chez les 16 clubs de Ligue 1 à partir du 8 décembre pour « circonscrire avec davantage de précisions et de détails » la situation de leurs SSPA, comme l’annonçait au début du mois en cours la FAF sur son site officiel. Aujourd’hui, l’instance fédérale évoque le montant des salaires impayés, cumulés des joueurs avant d’appeler les clubs à consentir d’au-tres efforts pour atténuer leur niveau de dettes et pouvoir, ainsi, recourir au recrutement pour lequel ils sont jusqu’ici interdits. Ainsi, la FAF écrit sur son site qu’«elle porte à la connaissance des clubs des Ligues 1 et 2 professionnelles, à travers la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), que le montant des salaires impayés cumulé au 1er décembre 2019 est de plus de 698 millions de dinars (soit plus de 69,8 milliards de centimes) répartis en : 172 millions de dinars pour sept clubs de la Ligue 1 et 526 millions de dinars pour 15 autres de la Ligue 2 ». Elle ajoute que « les clubs amateurs ne sont pas en reste puisque 11 d’entre eux totalisent un montant de dettes dépassant les 238 millions de dinars, dont 42,2 millions de dinars concernent les dettes de trois formations pour la saison 2018-2019 ». Par la suite, la FAF se base sur la Commission du statut du joueur (qui) fait ressortir une situation de salaires impayés évaluée à plus de 26 millions de dinars pour sept (07) clubs, dont
24 millions de dinars concernent cinq clubs de la Ligue 2. « Ce bilan global devrait évoluer d’ici le début de la période des mouvements des joueurs prévue le 19 décembre 2019 et où les clubs sont appelés à consentir d’autres efforts pour atténuer leur niveau de dettes et pouvoir ainsi recourir au recrutement pour lequel ils sont jusqu’ici interdits », précise encore la FAF. L’instance du football algérien note que pour éviter toute confusion ou incompréhension, « il paraît utile de préciser que ces montants ne concernent pas des dettes vis-à-vis de la FAF, mais ne sont relatifs qu’aux salaires impayés des joueurs ». Enfin, et pour rappel, la FAF à travers la CNRL ne fait qu’appliquer la réglementation en vigueur, notamment les circulaires 1625 et 1628 de la FIFA relatives aux paiements des salaires des joueurs. En d’autres termes, cela voudrait dire que la FAF compte vraiment appliquer la réglementation en vigueur et les clubs seront donc « sanctionnés » d’interdiction de recrutement. Là, il est important de souligner que ce dernier communiqué de la FAF intervient le jour où la direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) a entamé une tournée chez les 16 clubs de Ligue 1 pour « circonscrire avec davantage de précisions et de détails », la situation de leurs SSPA. La décision de cette tournée a été prise hier, lors d’une réunion au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger), entre l’ensemble des représentants des différentes SSPA des clubs de Ligue 1 professionnelle et la DCGF. Lors de cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du dernier Bureau fédéral, le président de la DCGF, Réda Abdouch a rappelé le rôle de cette structure dans l’accompagnement des clubs pour les aider à régler les problèmes auxquels ils font face, leur permettre d’assainir leur situation financière et améliorer leur gestion ainsi que leur gouvernance. Abdouch a souligné « la nécessité de collaborer tous ensemble », non pas pour aller vers des sanctions des clubs, mais plutôt « pour la recherche de solutions » qui impliqueraient non seulement les acteurs du football, mais aussi d’autres institutions et départements ministériels. L’assistance a profité de l’occasion pour évoquer plusieurs autres points lors de cette réunion, notamment l’amendement du contrat-type du joueur professionnel, ainsi que l’introduction de la prime de performance dans le revenu du joueur. L’assistance est tombée d’accord également sur le principe de s’accorder un délai minimum d’une année pour assainir la situation de tous les clubs et mettre en application les nouvelles règles qui seront retenues à partir de la saison 2021-2022. La FAF veut faire la part des choses entre les dettes des clubs d’une manière générale et celle des joueurs impayés. Or, avec la DCGF, tout est lié. Seulement, l’idée d’interdire au club dont les joueurs ne sont pas encore régularisés est d’importance capitale pour mettre un frein à cette « mauvaise gestion » des responsables des différents clubs. Mais, attention, là, il ne faut absolument pas accorder des « cas exceptionnels », tous les clubs endettés doivent être sanctionnés de l’interdiction de recrutement. Car, il est véritablement insensé qu’un gestionnaire se permette le luxe d’engager de nouveaux joueurs, alors qu’il n’a pas encore payé ceux actuels ou leurs prédécesseurs. 

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