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Le monsieur plus du SCO Angers

El Melali entame sa résurrection

Auteur d’un début d’exercice très encourageant avec le SCO d’Angers, Farid El Melali est bien parti pour faire oublier sa première année compliquée en France.

Il est écrit que les premiers mois des joueurs algériens au SCO d’Angers ne sont pas de tout repos, mais tous ne sont pas destinés à trouver fortune ailleurs comme ça a été le cas de Youcef Belaili. Contrairement à son compatriote, Farid El Melaili est en train de bien reprendre du poil de la bête au sein de la formation de Maine-et-Loire et tout indique que la suite de son parcours avec les Noir et Blanc sera plus radieuse que la première année compliquée qu’il avait connue dans l’Hexagone après son transfert du Paradou AC. L’exercice qui consiste à comparer les trajectoires de deux joueurs est parfois difficile, voire inutile, mais dans le cas d’El Melali, s’il y a un domaine dans lequel il s’est montré plus fort que Belaili c’est celui de la patience. En prenant le temps d’apprendre avec la réserve du SCO sans jamais rien revendiquer, le natif de Blida a su gagner la confiance de son staff et en particulier de l’entraineur Stéphane Moulin. Et les fruits de cette maturation ont fini par poindre. À l’entame du nouvel exercice, El Melali (22 ans) a intégré de manière définitive le groupe pro d’Angers. Il a fait toute la préparation et a pu bénéficier d’un temps de jeu conséquent avec l’équipe première dès les matchs amicaux. Une perche tendue qu’il a très bien saisie, signant des prestations convaincantes dont celle contre Arsenal (1-1) lors du centenaire du club où il marque l’unique but des siens. El Melali ne s’est pas contenté de briller à l’occasion des rencontres sans enjeu. Il l’a également fait en championnat quand on a fait appel à ses se-vices. S’il n’a pas été décisif contre Bordeaux lors du match de reprise car incorporé uniquement comme remplaçant à 20 minutes de la fin et quand son équipe a eu à défendre son avantage, il a su faire parler ses qualités face à Metz (3-0) et Dijon (2-0), trouvant deux fois le chemin des filets. Au final, il a donc scoré à chaque fois qu’il a été titulaire et le seul match où le SCO n’a pas enregistré de points cette saison (contre Lyon) c’est celui où El Melali n’a pas joué. El Melali est sur une pente ascendante, et il convient désormais de ne pas le « griller ». El Melali semble avoir compris ce qu’exige un championnat aussi dur que celui de la Ligue 1 et les étapes intermédiaires par lesquelles il faut passer avant de s’installer comme un titulaire indiscutable. Tout cet apprentissage va lui servir. Aussi bien dans sa carrière en club comme en sélection. Comme tout joueur algérien de qualité et qui se respecte, l’ancien ailier de Paradou a assurément l’ambition de rejoindre la sélection A. Il l’a d’autant plus qu’il a déjà connu deux capes (avec Rabah Madjer, contre la Tanzanie et l’Iran en 2018), ainsi que plusieurs sorties avec les moins de 23 ans (8 apparitions). Tout vient à point à qui sait attendre et El Melali le sait mieux que quiconque, même si pour la sélection nationale ça sera à son tour de s’inspirer de ce qu’a fait Belaili.

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