{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Barça - Real

Grand dispositif sécuritaire en place

Quelque 3.000 agents de police et de sécurité privée seront mobilisés pour le clasico entre le FC Barcelone et le Real Madrid du 18 décembre, visé par les manifestants indépendantistes catalans.

L’appel à manifester autour du stade bleu et rouge génère des inquiétudes pour l’organisation de l’un des matchs les plus suivis au monde, déjà reporté en octobre à cause des manifestations séparatistes dans cette région du nord-est de l’Espagne. La police « garantira la tenue du match, l’accès des supporters et la sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du stade », a déclaré le responsable de l’Intérieur au gouvernement régional catalan, Michel Buch. Le dispositif « comptera un total de mille agents des ‘Mossos d’Esquadra’ (police régionale catalane) et, avec la sécurité publique et privé, atteindra près de 3 000 personnes », a détaillé le commissaire en chef du corps régional, Eugeni Sallent. Habituel pour ce type de rencontre jugée « à hauts risques », ce déploiement a été renforcé avec « des centaines » d’effectifs de part et d’autre du stade face à l’appel à manifester de l’organisation Tsunami democratic. Ce groupe, dont les membres restent anonymes, a déjà organisé le blocus partiel de l’aéroport de Barcelone en octobre puis coupé les principales autoroutes entre la France et l’Espagne pendant deux jours en novembre. Selon le chef de la police, les agents protégeront, dès le matin, les alentours du stade afin que les équipes, les arbitres et les supporters puissent entrer sans problème. Seront aussi renforcés les contrôles et les fouilles des supporters, et un cordon sera mis en place pour empêcher les manifestants d’atteindre les entrées du stade. Mais la vigilance s’exercera dans les tribunes et sur la pelouse du Camp Nou, où Tsunami Democratic a prévenu qu’elle diffuserait son message. Dans un tweet diffusé, peu après la conférence de presse, l’organisation indépendantiste a ensuite précisé qu’elle « n’avait pas dit vouloir bloquer ni suspendre le match ». Ce Clasico décalé, comptant pour la 10e journée de Liga, avait été reporté après des manifestations parfois violentes en réaction aux peines de prison prononcées mi-octobre contre neuf dirigeants séparatistes pour leur tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours