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En s’offrant la Colombie avec l’art et la manière (3-0)

L’Algérie force le respect et l’admiration

Quelques mois après son sacre en coupe d’Afrique des nations au Caire, l’Equipe nationale algérienne a eu l’occasion de se mesurer à un grand nom du football international, à l’occasion d’un match amical face à la Colombie, à Lille, 11 ans après sa dernière apparition sur une pelouse française. Score final: victoire des « Fennecs » face à la « Tricolor » avec l’art et la manière (3-0).

Devant des tribunes toutes – ou presque – acquises à leur cause, les protégés de Djamel Belmadi avaient à passer un test grandeur nature, face à une sélection colombienne très coriace, bien qu’amoindrie par les absences de James Rodriguez (Real Madrid), Radamel Falcao (Galatasaray) et Duvan Zapata (Atalanta Bergame). Sur le banc de touche des Sud-Américains, il y avait un entraîneur portugais que les Algériens connaissent bien. Carlo Queiroz, un temps pressenti pour diriger l’EN algérienne avant Belmadi, et celui qui, avec l’Iran, avait battu l’Algérie en amical du temps de Rabah Madjer (2-0). Sans round d’observation, les Verts annoncent la couleur. Bounedjah, d’un tir enveloppé, bat le gardien de Naples, Ospina, pour l’ouverture du score (6’). Mahrez en fait de même. Sur un ballon venu de la gauche, le capitaine algérien le récupère et décoche une frappe, contrée par un dos adverse, celui de Sanchez. Ospina, mystifié, accompagne le ballon du regard dans ses propres filets. Les Colombiens, dépassés par les évènements, auraient pu encaisser d’autres buts, si Belaïli ou encore Bounedjah avaient plus de réussite devant les bois. En seconde période, l’on s’attendait à un nouveau visage des protégés de Queiroz, mais loin s’en faut ! C’est Mahrez – encore lui ! -, qui aggrave la marque, après l’heure de jeu. Sur un petit numéro côté droit, il est allé mystifier le portier colombien d’une superbe frappe enroulée du gauche, après avoir repiqué dans l’axe. Les rares tentatives des Colombiens n’ont pas changé les donnes, avec la présence d’un Benlamri des grands jours dans l’axe de la défense et un portier M’Bolhi qui veillait au grain pour offrir, au final, un 16e match sans défaite aux champions d’Afrique. Un record jamais égalé depuis l’épopée de feu Abdelhamid Kermali.
« C’est un résultat dur et exagéré, dans le sens où je pense que la différence de buts est excessive. L’équipe algérienne joue très bien, avec beaucoup de maturité. Ils se connaissent très bien, ils jouent ensemble depuis des années etont beaucoup de grands joueurs qui ont fait la différence. » Cette déclaration émane de Queiroz, un grand homme du football mondial, qui avait fait ses preuves, entre au-
tres, à Manchester United etau Real Madrid. Malgré sa renommée mondiale, le Portugais a été dominé sur le plan tactique par Belmadi, ce mardi soir. L’Algérie, qui a aligné son équipe-type, contrairement au précédent match face à la RD Congo à Blida (1-1), a vite mis les bouchées doubles dans cette rencontre, montrant, au passage, que sa quatrième place au classement mondial des meilleurs entraîneurs FIFA de l’année 2019, n’est pas le fruit du hasard. Son équipe a de l’allure et ses joueurs se métamorphosent.
En témoignent, surtout, la manière avec laquelle ils jouent collectivement et le moment propice choisi pour faire appel aux exploits individuels.
L’Algérie a, certes, réussi son test révélateur face à la Colombie, mais elle est appelée à préserver cet état d’esprit de guerrier et cette solidarité à toute épreuve, qui sont en train de devenir les atouts de cette sélection, dont la marge de progression est encore importante.
Prochain rendez-vous, le début des éliminatoires de la CAN-2021, là où les Verts vont défendre leur acquis.

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