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2 entraîneurs étrangers sur la ligne de départ

La cote du technicien local en hausse

Six clubs ont opté pour la stabilité et décidé de reconduire leurs entraîneurs respectifs, à savoir le PAC (Francisco Alexandre Chalo), le CSC (Denis Lavagne), le CRB (Abdelkader Amrani), l’ASAM (Azzedine Aït Djoudi), l’ASO (Samir Zaoui) et l’USB (Nadir Leknaoui).

Au début de la saison dernière, ils étaient 10 coachs étrangers en Ligue 1 sur 16. Pour cette saison, qui débutera demain, ce sera pratiquement l’inverse puisqu’il se trouve que 11 coachs locaux contre 5 étrangers débuteront cette nouvelle saison. L’année dernière était vraiment historique, du moment que ce chiffre de 10 n’a jamais été atteint depuis l’avènement du professionnalisme en Algérie en 2010. Cette année, 11 des 16 formations de la Ligue 1 ont choisi de recourir à des entraîneurs locaux. Six clubs ont opté pour la stabilité et décidé de reconduire leurs entraîneurs respectifs, à savoir le PAC (Francisco Alexandre Chalo), le CSC (Denis Lavagne), le CRB (Abdelkader Amrani), l’ASAM (Azzedine Aït Djoudi), l’ASO (Samir Zaoui) et l’USB (Nadir Leknaoui). Au total, 10 clubs ont apporté des changements au niveau de leur encadrement technique, soit un de moins par rapport à la dernière saison. Cette tendance relègue l’entraîneur étranger au second plan. L’USM Alger, championne d’Algérie en titre, a décidé de faire appel à un ancien de la maison, Billel Dziri, avec l’espoir de conserver une couronne, qui sera difficile à reconquérir au vu de la situation financière difficile que traverse le club de la capitale.
Le CR Belouizdad, détenteur de la dernière édition de la coupe d’Algérie, a préféré reconduire Abdelkader Amrani, l’un des artisans du maintien inespéré arraché lors du précédent exercice. L’ES Sétif, qui a souvent opté pour la piste étrangère, a fait appel à un enfant de la maison : Kheïreddine Madoui. A l’instar de l’Entente, le MC Oran, qui a souffert pour éviter la relégation, a également fait confiance à l’un de ses enfants : Si Tahar Chérif El Ouezzani, pour permettre aux Hamraoua de retrouver leur standing. Les trois nouveaux promus, en l’occurrence l’US Biskra, l’ASO Chlef et le NC Magra seront aussi coachés par des locaux. Si l’USB et l’ASO ont conservé leurs entraîneurs avec lesquels elles ont assuré l’accession, respectivement Nadir Leknaoui et Samir Zaoui, le NCM a engagé les services de l’ancien coach de la JS Saoura, Karim Zaoui. L’USM Bel Abbès, qui a assuré son maintien in extremis, est le dernier club de l’élite à avoir engagé un nouvel entraîneur en la personne de Younès Ifticene. Le NA Hussein-Dey et l’AS Aïn M’lila seront dirigés respectivement par Arezki Remane et Azzedine Aït Djoudi. Chez la «légion étrangère», le MC Alger a enregistré le retour du Français Bernard Casoni, une saison après leur séparation. Son compatriote Hubert Velud, champion d’Algérie 2013 et 2015 avec l’ES Sétif et l’USM Alger, a également signé son retour en championnat algérien par la porte de la JS Kabylie. Fidèle à sa réputation, le Paradou AC a reconduit le Portugais Francisco Alexandre Chalo. Idem pour le CS Constantine, qui sera dirigé pour la deuxième saison de suite par le Français Denis Lavagne. Le CA Bordj Bou Arréridj a de nouveau opté pour la piste étrangère en engageant l’ancien coach de la JSK, le Français Franck Dumas. La direction de la JSS a opté pour la solution locale en faisant confiance à son ancien attaquant et actuel manager général, Mustapha Djalit, qui vient d’être propulsé à la tête de la barre technique. Là, il faut reconnaître que la Saoura est la seule formation qui fait toujours confiance aux nouveaux coachs en leur donnant l’occasion de montrer leur savoir-faire en dépit de leur manque d’expérience. Avant Djalit, il y avait Karim Zaoui, ainsi que Saber Bensemain. A titre indicatif, à l’orée de la saison 2017-2018, ils étaient 6 techniciens étrangers à débuter sur les bancs d’un club pro algérien. L’année suivante, ils étaient 16 et le nombre est nettement en hausse. Cette année c’est donc l’inverse et le nombre est nettement inférieur. C’est à se demander si cette tendance va se poursuivre pour mettre en exergue l’entraîneur local. Il faut savoir que concernant la vraie vitrine du football algérien, à savoir la sélection nationale, ses meilleur performances ont été réalisées par des coachs locaux et la dernière en date a été le trophée africain arraché grâce à Djamel Belmadi. Mais on ne franchira certainement pas le pas pour dire que c’est une des causes qui a fait revaloriser le coach local en Ligue 1, car là, c’est le business qui parle et non l’amour des couleurs du clubs comme, hélas, jadis…
La majorité des clubs est interdite de recrutement à cause des litiges avec des joueurs et entraîneurs cette saison. Oser engager un coach étranger c’est dépasser la ligne rouge sur le plan financier. Mais, si aujourd’hui, 11 entraîneurs sur 16 sont locaux, c’est juste un concours de circonstance au vu de la «crise» que traversent tous les clubs et la peur d’un probable futur contrôle de qui de droit qui fait reculer les responsables des clubs. Il n’y a donc que le CA Bordj Bou Arréridj, le CS Constantine, la JS Kabylie, le MC Alger et le Paradou AC qui ont choisi la filière étrangère pour leur encadrement technique.

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