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Malgré une mini-tentative d’invasion du terrain

La folle ambiance des supporters algériens

La fête a été globalement réussie à Lille, mardi, avec un public algérien déterminé à éviter tous débordements majeurs, malgré quelques fumigènes et une mini-tentative d’invasion du terrain.

Dix ans après la dernière rencontre des Fennecs en France, le succès populaire a été au rendez-vous : plus de 40 000 supporters algériens se sont rendus au stade Pierre-Mauroy pour admirer les cham-
pions d’Afrique 2019, qui les ont fait vibrer tout l’été. En s’imposant face à un adversaire de prestige, les hommes de Belmadi ont été à la hauteur de l’événement. Si le deuxième virage de l’enceinte nordiste avait été ouvert au public, le stade aurait battu, à coup sûr, son record d’affluence, tant la demande était énorme ! Venus des quatre coins de la France pour la plupart, certains sont même arrivés de Londres ou Bruxelles pour participer à la fête. En famille, en couple, ou entre amis. Certains ont profité de l’engouement pour faire la promotion de produits « made in Algeria» autour du stade. Plusieurs heures avant la rencontre, le centre-ville de Lille avait été investi par des milliers de fans algériens, aux sons des trompettes, derboukas, youyous, et klaxons. Sous la surveillance d’un important dispositif policier, mis en place en prévision de ce match classé « à risques ». Que cela soit en conférence de presse la veille, ou sur l’écran géant du stade juste avant le coup d’envoi, Belmadi avait exhorté les fans des Fennecs à ce que « tout se passe bien ».
Le message a été globalement entendu. L’hymne colombien, un temps sifflé, a par exemple été tout de suite applaudi par la majorité du stade. Dans une ambiance bon enfant, tous les airs de l’épopée de la CAN ont été entonnés en cœur. Quand Bounedjah a ouvert le score d’une frappe limpide dans la lucarne de David Ospina (16’), une explosion de joie a retenti suivi de plusieurs fumigènes, pétards et autres engins pyrotechniques assourdissants. Après le but de Mahrez (2-0, 20’), les «One two three, viva l’Algérie» ont repris de plus belle. Rapidement suivies d’une «Ola» qui a fait plusieurs fois le tour des tribunes, et de «Olé?» quand le ballon était confisqué aux Colombiens. Un temps endormi en seconde période, l’hystérie collective a repris après le doublé du capitaine algérien
(3-0, 65’). Sans céder toutefois à la déflagration totale ! Car ce match de gala en France, le premier pour l’Algérie depuis la rencontre contre le Mali à Rouen en 2008, faisait figure de test à plusieurs titres, sur et en dehors du terrain. En surclassant la Colombie, privée des stars Radamel Falcao et James Rodriguez, la sélection algérienne a confirmé qu’elle pouvait s’appuyer sur des fondations solides avant le début des éliminatoires du Mondial-2022. Alors qu’une réunion a eu lieu lundi entre les Fédérations française et algérienne pour avancer sur l’organisation d’un match entre les deux nations à l’automne 2020, l’organisation réussie du match lillois a surtout éloigné le spectre du scénario noir de 2001. Seule rencontre France-Algérie de l’histoire, le match avait été interrompu après l’envahissement du terrain par des supporters algériens alors que le score était de 4-1 pour les Bleus.
À Lille, seuls deux individus ont tenté de s’infiltrer sur la pelouse sous le regard désapprobateur des coéquipiers d’Islam Slimani. Ceux qui n’étaient pas nés à l’époque garderont toutefois le souvenir d’un match des «Fennecs» sur le sol français achevé dans la liesse.

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