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Coup d’envoi du championnat de la Ligue 1

La menace du Covid-19

Trois joueurs de l'USM Alger ont été testés positifs au Covid-19, mais «totalement asymptomatiques», a annoncé hier, sur son site officiel, le club algérois.

Le coup d'envoi de la nouvelle saison 2020/2021 sera donné le 21 novembre prochain avec la finale de la supercoupe de la saison... 2018-2019. Elle opposera le CR Belouizdad à l'USM Alger au stade du 5-Juillet, crise sanitaire oblige. Un peu plus d'une semaine plus tard, soit le 28 du même mois, rendez-vous avec la journée inaugurale du championnat de la Ligue 1.
Mais la question qui taraude les esprits, est celle de savoir si la saison pourrait bien démarrer. La recrudescence du coronavirus en Algérie et chez plusieurs clubs de la Ligue 1 de football fait craindre cette hypothèse. Pas plus tard qu'hier, l'une des écuries de l'élite, qui se targuait d'appliquer «à la lettre» le protocole sanitaire mis en place par le Centre national de médecine sportive (CNMS), vient d'enregistrer trois cas positifs au Covid-19. Il s'agit de l'USM Alger, qui, par le biais d'un communiqué laconique, a annoncé le jour-même: «Suite aux tests PCR effectués sur l'ensemble de la délégation (42 personnes testées) présente au stage nous avons eu les premiers résultats ce matin à 8h qui indiquent la présence de 3 cas positifs asymptomatiques au niveau de nos joueurs. Nous allons procéder à l'application du protocole sanitaire concernant les cas positifs.
Une fois l'ensemble des résultats reçus nous vous tiendrons informés de la suite.» Cela intervient au dernier jour du stage que l'équipe effectuait à Mostaganem. C'est à se demander comment ces joueurs ont chopé le virus, étant donné qu'une fois sur place, dans l'hôtel, les 42 membres sont interdits de sortir, alors que les personnes étrangères n'ont pas le droit d'y accéder. Il faudra chercher la faille, comme l'avaient fait, dans un passé récent les responsables du CR Belouizdad. Ces derniers, qui se trouvaient dans le même hôtel, ont enregistré 31 cas positifs, après que quatre joueurs se sont permis le luxe de sortir de l'hôtel. L'un d'eux, Sofiane Bouchar en l'occurrence, avait chopé le virus avant de contaminer les 30 autres personnes. Hier, devait se dérouler un match amical entre le NA Hussein Dey et l'ES Sétif, à Annaba, mais a été finalement annulé. Pour cause, deux joueurs du Nasria, en stage bloqué à Annaba, étaient suspects d'être contaminés. Ceci, au moment où certaines sources affirment que les deux joueurs, dont l'identité n'a pas été dévoilée, ont refait les tests qui se sont avérés négatifs. Mais selon des sources, il s'agirait de Mohamed Amine Bouziane et Imad Azzi. Cela concerne, donc, trois clubs qui mettent tous les moyens financiers nécessaires pour appliquer le protocole sanitaire. Que dit-on, donc, des autres clubs qui, financièrement, patinent? Comment démarrera, le cas échéant, le cham-pionnat et quand sera son épilogue?
Ceci, en sachant que dans le protocole sanitaire, il est indiqué qu'au début de la compétition, les équipes qui auront, 72h avant le match, trois cas positifs au sein des joueurs, verront leur rencontre ajournée. Avec 38 journées au programme en championnat, sans oublier les autres compétitions, la saison 2020-2021 sera des plus longues. Même pour un championnat de Ligue 1 à deux groupes de 10, cela s'avère,
désormais, impossible après que la Ligue de football professionnel a établi le calendrier avec un seul groupe de 20, comme préconisé déjà par les responsables desdites écuries. Ceux-ci ont voulu se rétracter. Mais cela était dans les temps morts. A l'issue des travaux de la dernière AG ordinaire de son instance, le président de la LFP, Abdelkrim Medouar a tenté de dédramatiser en indiquant:
«Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle causée par la pandémie de Covid-19.
Le championnat débutera en novembre prochain et s'il se termine en août, cela ne posera pas de problème. Nous devons vivre avec cette pandémie. Nous n'avons pas l'habitude de jouer en août, mais la chaleur ne sera pas une excuse.
C'est tout à fait normal, et je ne vois aucun problème.» Medouar, s'accorde-t-on à dire, n'arrive pas à se convaincre lui-même, au moment où il voulait le faire avec ses auditeurs. Lui et le président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi, auront laissé, ainsi, une bombe à retardement à leurs successeurs à la tête des deux instances.

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