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CR Belouizdad

Le silence mystérieux du groupe Madar

Après quelques jours passés à l’étranger, Charaf-Eddine Amara est rentré à Alger sans pour autant régler ce qui doit être réglé, avant de repartir pour des raisons professionnelles.

Le CR Belouizdad connaît une série de problèmes en interne qui risquent de coûter, d’un moment à l’autre, cher à l’équipe qui, pourtant, réalise un début de saison époustouflant. En cinq matchs joués jusque-là, toutes compétitions confondues, la bande à Abdelkader Amrani a réalisé quatre victoires et un match nul, en déplacement. Dans tout ce brouhaha, la question qui se pose d’elle-même est celle de savoir le rôle joué jusque-là par l’actionnaire majoritaire du club, le groupe Madar-Holding, représenté par son P-dg, Charaf-Eddine Amara. Ce dernier n’est intervenu, en réalité, que deux fois pour régler le même problème, à savoir celui du bras de fer entre le directeur général de la SSPA du club, Saïd Allik, et le chargé de marketing, Amine Sebia.
Allik se plaint du fait qu’il n’a pas les pouvoirs que lui procure son statut alors que Sebia refuse de recevoir d’ordres de quiconque, sauf de Amara, ce qui fait que le fossé se creuse jusqu’au point de non-retour. Même là, l’intervention de Amara n’était que pour calmer les ardeurs et éviter à ce que ce problème soit exposé sur les colonnes des médias. Or, il fallait régler ce problème de ses racines pour parer à toute éventuelle répercussion sur d’autres plans. Et ce qui devait arriver arriva, avec un nouveau conflit entre l’entraîneur de l’équipe première, Abdelkader Amrani, et le DTS, Boualem Charef, suivi d’un autre entre le même Amrani et son adjoint, Lotfi Amrouche.
Le groupe Madar a laissé le soin à Saïd Allik de régler ce dernier cas alors que lui-même (Allik) y est inclus. Il s’agit, purement et simplement, d’un conflit d’intérêts. Désormais, au sein du club, il y a comme une division, puisque chacun a choisi son camp, ce qui constitue, comme il est su de tout temps, l’ennemi numéro un de n’importe quel club. Malgré tout cela, le groupe Madar joue, toujours, le rôle d’observateur retardant toute intervention, qui est pourtant primordiale dans ce genre de situations et cette conjoncture. Après quelques jours passés à l’étranger, Amara est rentré à Alger sans pour autant régler ce qui doit être réglé, avant de repartir pour des raisons professionnelles. Certaines sources affirment qu’il a promis de grands changements dans l’organigramme du club dès son retour, mais cela est à prendre avec des pincettes, du moment qu’il a déjà eu le même discours par le passé avant que les choses ne restent en l’état. L’intervention s’impose avant qu’il ne soit trop tard.

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