Les clubs dans l’expectative

Au niveau des clubs de football algérien, l’on ne croit plus à une éventuelle reprise de la compétition cette saison.
Les chiffres communiqués quotidiennement par les autorités algériennes concernant la propagation du coronavirus démontrent, si besoin est, que la date du 19 avril 2020, fixée comme dernier délai pour l’arrêt de toutes les compétitions sportives en Algérie sera, à coup sûr, prolongée.
Les principaux acteurs au niveau des clubs, à savoir joueurs, entraîneurs et dirigeants, affirment, dans leur grande majorité, que l’idéal serait de suivre la proposition que les responsables de la Fédération algérienne de football devraient faire aux autorités algériennes et rapportée dans notre précédente édition.
Il s’agit d’observer, dès maintenant, une longue trêve jusqu’au mois de juin prochain, pour achever les matchs restants de cette saison. Par la suite, il sera question d’observer une trêve d’un peu plus d’un mois et entamer, ensuite, la nouvelle saison. Cette proposition semble, pour l’heure, être l’idéale, puisqu’elle éviterait la saison blanche et surtout les pertes colossales sur le plan financier pour toutes les parties, à savoir la FAF, la LFP, les clubs et les sponsors. Et même si tout le monde semble être unanime autour de cette proposition, l’on affirme qu’il faudra prendre la décision dans les meilleurs délais. Il ne sert plus à rien, dit-on, de prolonger chaque fois cette trêve entamée il y a un mois de cela.
La décision est du ressort des autorités algériennes, comme l’ont affirmé Kheïreddine Zetchi et Abdelkrim Medouar, respectivement présidents de la FAF et de la LFP, et les concernés ne tarderont pas à trancher par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports. Si cela sera le cas, les contrats des joueurs qui arrivent à terme au mois de juin prochain seront exceptionnellement prolongés, comme l’avait préconisé la FIFA. Concernant les salaires, ils devraient être revus à la baisse lors de la période où les joueurs ne seront pas en activité, puisque durant les autres mois, ils seront payés selon ce qui est mentionné dans leurs contrats. C’est, pour ainsi dire, la seule solution qui semble satisfaire tout le monde, à moins que cette crise mondiale due à la propagation du Covid-19 connaisse son épilogue dans les meilleurs délais. Et c’est tout le mal que nous souhaitons.