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JSK

Les joueurs sous pression

Mellal n’a pas manqué de descendre en flammes ses joueurs ainsi que l’entraîneur Hubert Velud après la cuisante défaite face au CS Constantine (1-3),mercredi dernier, dans le cadre de la 8e journée du championnat de Ligue 1.

On leur demande de gagner impérativement à Tizi Ouzou. On leur réclame des victoires à l’extérieur. C’est comme si les autres clubs adversaires ne sont que des fantômes sur le terrain. On pourrait même croire que ces derniers viennent pour perdre et cela pour les beaux yeux de la JSK. Résultat des courses : les jeunes joueurs sont en perte de vitesse sous la terrible pression de l’obligation de gagner. Pourtant, l’équipe ne donne guère l’air d’un club qui peut jouer le titre de championnat. C’est juste s’il peut rester dans le premier carré. Les jeunes joueurs n’ont ni le niveau ni la technique pour affronter les grandes difficultés. L’équipe est encore dans ses balbutiements. Elle ne sera prête et mûre que dans deux ou trois années. Avant-hier donc, à Constantine, les Canaris ont essuyé une deuxième victoire successive face à l’équipe locale, le CSC qui engrange ainsi les trois points de la victoire. Au lieu de se racheter, comme on le leur demandait, les Salhi et consorts n’ont pas su garder les filets vierges. Trois buts encaissés par une défense mal au point comme d’habitude. Face à cet échec de se racheter, c’est la tempête dans les vestiaires. Mellal fulmine, Velud de même, comme si les deux responsables ne savaient pas que leur équipe jouait à l’extérieur devant un club qui voulait aussi gagner. A les entendre parler, on croirait que les Canaris étaient obligés de gagner comme s’il s’agissait d’une partie de «babyfoot» ou une partie de jeu sur ordinateur. Non messieurs, les jeunes Canaris sont juste des joueurs qui peuvent fournir des efforts à la mesure de leurs capacités. En effet, après cette lourde défaite, les deux responsables ont reconnu la victoire des Constantinois. Ils ont oublié de mentionner que leur équipe était encore en maturation et que c’était somme toute logique qu’elle perde. Mais, hélas, Mellal a descendu en flammes ses joueurs qu’il a accusés de ne pas se donner à fond. Or, le plus néophyte de la balle ronde aurait compris que c’est tout ce qu’ils pouvaient donner. Dans la foulée, le président de la JSK avait même critiqué le travail de son entraîneur Velud. Selon lui, il y avait un mauvais coaching, alors qu’avec une telle défense, même Zidane n’aurait pas pu faire mieux. De son côté, le technicien français a vivement critiqué ses joueurs. Pour lui, les Canaris avaient perdu non pas, parce que l’adversaire était plus fort, mais parce qu’ils n’avaient pas bien suivi ses consignes et commis beaucoup d’erreurs. Coach Velud semble oublier que beaucoup de travail lui reste à faire, lui, qui peine à donner un visage à son équipe, encore moins une maturité à sa défense. Comme Mellal, Velud a promis une réunion pour savonner les joueurs pour leur défaite. Enfin, après celle-ci, les dirigeants tout comme l’entraîneur doivent regarder les choses en face. Les Canaris n’ont pas encore la maturité d’une équipe qui peut gagner à l’extérieur. S’ils gagnent à Tizi Ouzou, c’est déjà un exploit. Au lieu de mettre une si terrible pression sur les jeunes joueurs, dirigeants et coach doivent travailler plutôt dans un moyen terme, deux à trois années, pour bien mûrir leur club. A présent, il est évident que les résultats négatifs sont plus le fruit de la grande pression qu’autre chose. 

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