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Ligue de football professionnel

Medouar à la croisée des chemins

Depuis l’élection de Abdelkrim Medouar à sa tête, l’actuelle Ligue de football professionnel gère sa deuxième édition du championnat.

La gestion du championnat professionnel des Ligues 1 et 2 semble perdue des mains de la Ligue de football professionnel et son président Abdelkrim Medouar. Ce dernier est plus que jamais contesté par les responsables des différents clubs ainsi que les membres de son Bureau exécutif. En présentant le bilan de la saison écoulée, l’ancien président de l’ASO Chlef avouait qu’il y avait des erreurs commises en matière de gestion ce qui est, selon lui, «somme toute logique» pour une équipe fraîchement élue à la tête de la LFP. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le début de la saison en cours est encore pire que celui de la saison écoulée. Un président aux abonnés absents et une programmation qui suscite des critiques à la pelle. Lors des réunions du Bureau fédéral avant l’adoption du projet du nouveau système de compétition, et même lors de l’assemblé générale, Medouar a brillé par son absence, laissant les spéculations aller bon train. On laissait entendre que le fossé s’était creusé entre lui et le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, jusqu’au point de non-retour, surtout qu’avec le nouveau système de compétition, les prérogatives de la LFP allaient être réduites. Chose que Medoauar n’aurait pas acceptée. Et ce n’est qu’après la polémique qu’a suscitée le maintien de l’organisation du match MCA – USMA, le 12 octobre dernier, que Medouar est sorti de sa coquille pour tirer sur les dirigeants usmistes ainsi que sur Kamel Messsaoudène, membre du BE de la LFP. Medouar a tenté de se défendre, mais ce fut, dit-on, «trop tard». Dans les bureaux de la LFP, l’on évoque avec instance un coup que seraient en train de monter les membres du BE pour retirer la confiance à Medouar. Ces membres avaient déjà décidé, par le passé, de présenter une démission collective, en guise de contestation contre «les décisions unilatérales » de Medouar. Cela, avant de se rétracter après une réunion avec ce dernier. Mais ce calme n’était que temporaire, puisque l’on revient, désormais, à la case départ. La FAF est plus que jamais appelée à intervenir pour y remettre de l’ordre, dans le cadre de ses prérogatives, puisqu’au train où vont les choses, l’on se dirige droit vers le mur.

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