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Affaire de marchandage de matchs

Nassim Saâdaoui plaide son innocence

Le manager de joueurs, Nassim Saâdaoui, a plaidé jeudi son innocence dans l'affaire de marchandage de matchs qui l'aurait impliqué, via un enregistrement sonore, avec le DG de l'ES Sétif Fahd Halfaya.

L'affaire de l'enregistrement sonore publié sur les réseaux sociaux et mettant en cause le directeur général de l'ES Satif, Fahd Halfaya, dans l'arrangement des matchs de football, occupe toujours les devants de la scène avec, d'une part l'enquête de la justice, et, de l'autre, les auditions de la Commission de discipline de la Ligue de football national avant la nouvelle Commission d'intégrité de la FAF, dont la nomination du président est attendue avant le 7 juin prochain. Après l'audition du premier concerné, Fahd Halfaya, il y a 10 jours, jeudi dernier, c'était au tour du Nassim Saâdaoui
«l'intermédiaire des joueurs» d'être entendu par les membres de la CD. Après son audition, celui-ci a déclaré: «Avec la nouvelle technologie, on peut démontrer tout sur cette affaire. Rendez-vous devant la justice.» Saâdaoui a été très clair en jurant que «cet enregistrement est authentique et n'est pas faux comme le prétend Halfaya».
«Sa durée ne dépasse pas les 4 minutes», précise-t-il encore. «Je ne peux expliquer tout sur cette affaire qui fera sortir beaucoup d'autres affaires de corruption, car celle-ci est entre les mains de la justice. J'ai confiance en la justice pour montrer la vérité à l'opinion sportive algérienne. Si cet enregistrement a été publié pour nuire à quelqu'un pourquoi ne pas le faire contre lui seulement au lieu de m'impliquer pour ternir l'image de ma personnalité et celle du président de la FAF, qui est un ami de longue date», précise-t-il. Selon lui, certaines personnes veulent le nuire autant que le président de la FAF. D'ailleurs, Saâdaoui a bien tenu à préciser: «J'ai été auditionné par les membres de la CD en tant que témoin, et non pas en tant qu'accusé.» Cette affaire a fait ressortir deux autres affaires, celle du joueur Boussouf de l'ESS et celui du MCA, Merouani, transféré au MCA. Pour Boussof, Saâdaoui: «J'ai discuté avec le joueur, qui a voulu que je le conseille, car il voulait quitter l'ESS pour Nice. On a donc convenu moi, Halfaya et le joueur pour que je sois mandaté le 3 mars avant de l'écrire le 6 mars, soit juste avant le match contre Biskra. Si des personnes sont contre Halfaya, pourquoi utiliser d'autres personnes pour le nuire.» Pour ce qui est de Merouani, il s'avère que le joueur n'a pas négocié avec Saâdaoui et ne le connaît pas. Pourtant, dans son contrat, il y a la signature de Saâdaoui. Mais ce dernier répond: «C'est un acte qui a été établi entre les administrations de l'ASO et du MCA. Le joueur n'a rien à voir dans cela.» L'affaire de cet enregistrement audio n'a donc pas livré tous ses secrets, puisque à l'issue de l'audience de Saâdaoui jeudi dernier, la LFP a publié un communiqué dans lequel elle annonce que «Benaïssa Abdellah, président de l'US Biskra, et celui du CABB Arréridj, Benhamadi Anis, sont invités à se présenter devant la CD, demain, respectivement à 11h et 12h au siège de l'Instance fédérale. Pour leur part, Halfaya et Saâdaoui sont convoqués devant la CD le lendemain, soit lundi, à 11h au même lieu. Signalons que dans ce communiqué, la CD évoque le traitement de l'affaire de l'enregistrement téléphonique à propos d'arrangements de matchs du Championnat national, en rappelant que c'est le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, qui avait saisi officiellement jeudi 14 mai dernier cette commission pour diligenter une enquête et traiter le dossier en extrême urgence conformément à l'article 9 - alinéa 4 - du Code disciplinaire de la FAF. Enfin, à signaler que suite à la plainte contre «x» déposée par le MJS, Halfaya et Saâdaoui ont été entendus, mercredi dernier, par la sûreté de la wilaya d'Alger.

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