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Ecosystème du football

Nouveau concept d’analyse de la FIFA

La Fédération algérienne de football (FAF) vient de rendre publique une lettre, reçue le 14 février, concernant le programme mis en place par le nouveau directeur du développement du football mondial au sein de la FIFA, le Français Arsène Wenger.

Celui-ci vient définir la circulaire n°1705 de la FIFA, datée du 17 janvier dernier, dans laquelle étaient listés les services proposés par la division développement technique pour la période 2020-2022. Cette dernière a, de nouveau, saisi la FAF pour fournir davantage d'informations sur le programme développement des talents - analyse de l'écosystème du football. La FIFA indique très clairement, qu'une analyse de l'écosystème du football sera menée à l'échelle mondiale en 2020. Il est très important de noter d'abord que cette correspondance de la FIFA évoque en particulier comme objectif d'«d'aider à améliorer les opportunités mises à la disposition des joueurs talentueux ainsi que le niveau des équipes nationales, masculines comme féminines. C'est pourquoi la FIFA invite la FAF à procéder à l'analyse du système de formation pour les jeunes garçons et les jeunes filles»..
Ce qui veut dire qu'on parle de l'écosystème de formation pour les jeunes. Il faut bien expliquer ce nouveau concept de l'«écosystème du football» pour bien le comprendre, car ce sujet intéresse l'évaluation du développement d'une fédération, celui de son volet formation et il y a aussi celui relatif particulièrement aux clubs. Ce qui est important pour nos clubs, en faillite et à la recherche des solutions à des dettes dues à de la mauvaise gestion par des «irresponsables» qui ne méritent même pas le nom de «présidents».
Ceci dit, il faut savoir qu'un quelconque bilan bien que positif d'une Fédération est indicateur de réussite d'une politique fédérale, il est très important de signaler au passage que le rôle d'une Fédération sportive est aussi de fédérer un ensemble de parties prenantes formant son «écosystème». Et c'est pourquoi, une explication est nécessaire afin de lever toute équivoque. Mais avant, il faut noter qu'aujourd'hui, dans le football moderne, ce terme écosystème est devenu un sujet tout à fait classique dans les discours de nombreux dirigeants sportifs.
L'économiste James Moore l'a bien fait dans le milieu des affaires, lui qui a tenu à rappeler qu'un écosystème écologique est constitué de deux éléments en interaction entre le milieu (biotope) et les êtres vivants qui l'occupent (biocénose). Mais comment le comparer avec celui d'une fédération sportive?
La réponse est toute simple: dans le contexte d'une Fédération sportive, le biotope peut être caractérisé par des lieux de vie (stades et clubs notamment) et la biocénose, qui est caractérisée par les acteurs parties prenantes (sportifs amateurs et de haut niveau, fans, institutions publiques, partenaires, fournisseurs, médias...).
Et justement, chacune des parties prenantes participe à la performance de la fédération qui joue un rôle de fédérateur, permettant à chacune d'entre elles d'atteindre ses objectifs.
En d'autres termes plus clairs: pour évaluer la performance d'une Fédération, l'analyse des performances de chaque acteur, partie prenante intégrée à son écosystème, est un indicateur clé de la réussite ou pas d'une stratégie de long terme, mise en place par le président et ses dirigeants. Afin d'évaluer l'état de l'écosystème de la Fédération, soit dit en passant, d'évaluer la capacité de la Fédération à rendre ses parties prenantes plus performantes, il y a lieu de prendre en considération trois facteurs: la qualité des relations interpersonnelles créées et entretenues avec chaque partie prenante. Ce qui constitue le premier cercle «écosystémique» à construire. Ensuite, il y a la stratégique «réputation» exprimée au sujet de la politique de la Fédération et enfin, la contribution pratique de toutes les associations membres participantes: les secrétaires généraux, les directeurs techniques, mais aussi les entraîneurs et responsables des équipes nationales, des ligues, des centres de formation, etc. Et c'est ce qui oblige donc à évoquer la «formation». La FAF doit donc fournir à la FIFA davantage d'informations sur le programme développement des talents - analyse de l'écosystème du football. La lettre de la FIFA est bien explicite: la FAF comme un grand nombre d'associations membres (sélectionnées par la FIFA en fonction de différents critères), recevront la visite d'experts en haute performance, qui s'entretiendront avec les principales parties prenantes au sein de l'association membre et à l'extérieur de celle-ci. Si la Fédération est éligible pour une telle visite, il lui faudra proposer jusqu'à 13 centres de formation ou académies dans le pays. Toutes ces structures seront évaluées selon la même méthode et trois d'entre elles feront l'objet d'une visite de «double passe», une entreprise jouissant
de plus de 15 ans d'expertise. Cette analyse, qui permettra à la FIFA de mieux comprendre la situation dans le pays et à l'international, formera la base d'un vaste programme d'aide qui débutera en 2021. Cela permettra également à la FIFA de fournir un soutien réellement adapté aux besoins de la FAF. Mais il faut savoir que pour pouvoir bénéficier de ces avantages, la fédération devra collaborer pleinement avec les experts au cours de l'année à venir afin que toutes les informations nécessaires puissent être recueillies.
En conséquence, la FAF pourrait, à compter de 2021, bénéficier des programmes de soutien appropriés; des conseils spécifiques et des programmes de formation et d'éducation pour entraîneurs et responsables.
Sur le plan financier, la FIFA indique qu'à l'exception du soutien organisationnel mentionné ci-dessus, aucun coût supplémentaire ne sera encouru par les associations membres participant à ce projet. Sur la base de l'analyse, la FIFA prévoit d'investir une somme substantielle pour renforcer l'aide aux associations membres participant à partir de 2021.
A noter enfin que «ce programme est mis en place par le nouveau directeur du développement du football mondial au sein de la FIFA, Arsène Wenger, signataire du courrier transmis à la FAF le 14/02/2020.».

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